Facebook admet qu’il a plus de mauvais que de bons côtés et ne sait pas s’il peut changer
Facebook n'est pas une bonne chose pour la démocratie, le réseau social l'admet lui-même. Un de ses employés espère que Facebook va pouvoir s'améliorer mais craint que ses aspects positifs ne parviennent pas à contrebalancer tous ses côtés négatifs. Le réseau social veut s'attaquer en priorité aux fake news, notamment dans le cadre d'élections.
Facebook et les réseaux sociaux sont un danger pour la démocratie et ils en sont eux-mêmes conscients. Pour l'instant, ils ont plus de mauvais que de bons côté en la matière et essayent de s'adapter pour devenir de meilleurs outils. Mais ce n'est pas gagné. “J'aimerais pouvoir garantir que les aspects positifs sont promis à l'emporter sur les aspects négatifs, mais je ne peux pas”, a admis Samidh Chakrabarti, product manager chez Facebook.
Facebook et les fake news, un danger pour la démocratie
Facebook a admis avoir influencé l'élection américaine de 2016 suite à la diffusion de fake news diffusées par de faux comptes russes. On estime que ces faux compte ont publié 80 000 publications touchant 126 millions de personnes sur deux ans. De très forts soupçons pèsent également sur l'élection présidentielle française de 2017 ainsi que le vote du Brexit au Royaume-Uni.
Selon Chakrabarti, le réseau social a “un devoir moral de comprendre comment ces technologies sont utilisées et qu'est ce qui peut être fait pour rendre les communautés comme Facebook aussi représentatives et dignes de confiance que possible”. Parmi les mesures prises par Facebook, un système de notation et de sondage pour les sources va apparaître, permettant aux utilisateurs de savoir s'ils peuvent faire confiance ou non à une source.
“Même avec toutes ces contremesures, la bataille ne s'arrêtera jamais. Les campagnes de désinformation ne sont pas des opérations amateurs. Elles sont professionnalisées et essayent constamment de vaincre le système. Nous aurons toujours plus de travail à faire”, estime l'employé de Facebook, pas forcément optimiste sur la suite des événements. Mark Zuckerberg avait annoncé avoir un plan pour “réparer” le réseau social en 2018.