Facebook continue sa lutte contre les antivaccins et les fake news sur la COVID-19
Facebook a renforcé sa politique de lutte contre les fake news sur la COVID-19 et les vaccins. Dans un billet de blog, le réseau social a annoncé étendre son activité de surveillance aux posts remettant en cause l'efficacité de ces derniers, voire les accusant d'entraîner des maladies dangereuses. Les comptes et groupes partageant de fausses informations seront supprimés.
Facebook n'en a pas fini avec sa guerre contre les anti-vaccins. Après avoir supprimé de nombreux contenus partageant de fausses informations sur le coronavirus, le réseau social a annoncé dans un billet de blog “étendre [ses] efforts pour retiré des déclarations fallacieuses sur Facebook et Instagram à propos de la COVID-19, les vaccins contre la COVID-19 et les vaccins de manière générale durant une pandémie”. Le groupe s'est ainsi associé à l'OMS pour déterminer un champ d'action plus large de lutte contre les fake news.
Seront donc désormais ciblées : les publications affirmant que le coronavirus a été fabriqué par l'Homme ; que les vaccins ne sont pas efficaces contre les maladies ; qu'il est moins dangereux de tomber malade que de se faire vacciner ; que les vaccins sont toxiques et peuvent entraîner l'autisme. Facebook assure que “ces nouvelles mesurent permettront de continuer la lutte agressive contre la désinformation à propos de la COVID-19″, qui fait rage sur le réseau social depuis le début de la pandémie. Cette liste s'ajoute aux publications déjà surveillées par le groupe depuis quelques mois.
À lire également – Twitter : 73% de fake news en moins depuis l’exclusion de Donald Trump
Facebook ne veut plus de fake news sur les vaccins
Facebook déclare se concentrer tout particulièrement sur “les pages, groupes et comptes qui ne respectent pas ces règles”, et précise qu'il “continuera à développer ces mesures au cours des prochaines semaines”. En plus de bannir ceux qui partagent des fake news, la firme souhaite que des administrateurs évaluent les posts sur les groupes et pages reconnues pour propager de fausses informations avant d'accorder leur publication. Des personnes tierces pourront également signaler les posts fallacieux sur les pages non surveillées pour que ceux-ci soient retirés.
Facebook indique enfin “améliorer les résultats de recherches sur [ses] plateformes.” Le groupe fait ainsi “la promotion des contenus pertinents et faisant autorité”, tout en fournissant des ressources externes telles que Wikipédia pour accéder à des informations provenant d'experts. Sur Instagram, il est désormais plus difficile de trouver un compte qui appelle à ne pas se faire vacciner. L'année dernière, le réseau social a commencé à alerter les internautes qui consultent des fake news à propos du virus, avant de donner la priorité aux sources originales lors de la recherche d'informations.
Source : Facebook