Facebook restreint la diffusion de vidéos en live après l’attentat de Chirstchurch
Facebook durcit les conditions d'usage de sa plateforme Live quelques semaines après l'attentat de Christchurch. Le réseau social avait promis des mesures pour empêcher qu'une telle diffusion en direct ne se reproduise à l'avenir. Le mercredi 15 mai, de nouvelles restrictions ont été annoncées.
Après les promesses, Facebook passe à l'acte. Le réseau social a annoncé de nouvelles mesures restrictives qui rendent moins anarchique l'utilisation de Facebook Live, quelques semaines après la tuerie de Christchurch. Dans un communiqué, la plateforme explique qu'aucun sursis ne sera désormais accordé aux utilisateurs qui enfreignent ses règles les plus sensibles. Il s'agit notamment des personnes pouvant être classées dans la catégorie des « organisations et individus dangereux ».
Facebook durcit les règles d'utilisation de Facebook Live
« Jusqu'à aujourd'hui, si des personnes publiaient du contenu contraire aux standards de la communauté — sur Facebook Live ou ailleurs sur notre plateforme — nous supprimions leurs contenus », explique Guy Rosen, un cadre de Facebook dans une note de blog. « S'ils continuaient de publier du contenu enfreignant nos standards, nous les empêchions d'utiliser Facebook pendant un certain temps, leur retirant ainsi la possibilité d'utiliser Facebook Live (…). Dans certains cas, nous les excluions de notre plateforme ».
Le réseau social change désormais de politique et déploie la règle du « One-strick ». Autrement dit, dès la première violation des règles, Facebook Live sera restreint sur le compte du contrevenant pendant une période déterminée – par exemple 30 jours – à compter de sa première infraction. Quant aux types de publications jugés sensibles par le réseau social, Facebook donne l'exemple du « partage de lien vers un communiqué d’un groupe terroriste sans élément de contexte ».
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Enfin, le réseau social a également annoncé des partenariats avec trois universités. Cette collaboration sera axée sur la recherche de nouvelles techniques de reconnaissance d'image. En effet, Facebook avait eu beaucoup de mal à supprimer toutes les vidéos liées à l'attentat de Christchurch en raison des faiblesses de son système de détection. 7,5 millions de dollars seront investis pour l'améliorer.