Facebook vs Cambridge Analytica : Mark Zuckerberg s’excuse et promet des changements
L'affaire Cambridge Analytica a enfin fait réagir Mark Zuckerberg. Le patron de Facebook a admis la responsabilité de son réseau social dans le scandale, qu'il a qualifié de rupture majeure de confiance. Mark Zuckerberg a également affirmé qu'en plus d'une enquête interne des changements seraient mis prochainement en place sur Facebook pour donner aux utilisateurs plus de contrôle sur leurs données personnelles, et s'est dit ouvert à l'idée de se soumettre à des régulations pour éviter que cela ne se reproduise.
“Il y a eu une rupture majeure de la confiance, et je suis vraiment désolé que cela se soit passé“, a affirmé d'emblée Mark Zuckerberg sur CNN mercredi 21 mars. Il ajoute : “nous sommes a minima responsables de la protection des données des utilisateurs et si nous ne pouvons pas faire cela, alors nous ne méritons pas d'avoir l'opportunité de servir les gens“. Le silence de Mark Zuckerberg au sujet de l'affaire Cambridge Analytics révélée vendredi a permis dans ce laps de temps au mouvement #DeleteFacebook de devenir viral. L'effet sur le nombre d'utilisateur du réseau social serait néanmoins limité.
Cambridge Analytics : le patron de Facebook s'excuse et annonce des mesures
En outre aux Etats-Unis, des sénateurs de premiers plan ont appelé Mark Zuckerberg à témoigner devant le congrès américain, qui appelle, d'ailleurs, Facebook à se soumettre à de nouvelles règles. A ce sujet, le patron de Facebook a déclaré : “je ne suis pas sûr que nous ne devrions pas (sic) être soumis à des régulations“. Avant d'ajouter : “Il y a des choses comme la transparence autour des publicités que j'adorerai voir“. Le patron du réseau social a assuré diligenter une enquête interne : “une des choses les plus importantes que nous devons faire ici, c'est de faire en sorte de prévenir tous ceux dont les données ont été affectées par l'une de ces applications malveillantes“.
Un outil permettant aux utilisateurs de savoir si leurs données sont ou non affectées sera prochainement proposé aux utilisateurs de Facebook. Mark Zuckerberg a également promis : “à l'avenir, lorsque nous identifions des applications qui font comme celle-là des choses non autorisées, nous ferons en sorte de le dire aux utilisateurs aussi […] je regrette que nous n'ayons pas fais cela lorsque c'était nécessaire, et je pense que nous avons mal fait“. Facebook était au courant de l'infraction depuis 2015, mais n'en avait pas informé le public.
Au lieu de cela la firme avait exigé de Cambridge Analytics que toutes les données soient supprimées. Ce qui n'a visiblement pas été le cas…