De fausses applications Minecraft ont infecté jusqu’à 2,8 millions de smartphones Android !
Minecraft vous connaissez ? Mais si, vous savez ce jeu vidéo ultra pixelisé qui nous ramène 20 ans en arrière graphiquement et qui cartonne ! Figurez-vous que des petits malins ont développé des applications pour tricher (un peu) sur le jeu dans sa version Android. Et vous savez quoi ? Ces applications contiennent des malwares. Oh non !
- Lire également : Google Play Store vs Apple App Store, le match !
Non ce n'est pas une blague. Le spécialiste de la sécurité, ESET, a annoncé que 2,8 millions d'utilisateurs de smartphones Android ont pu être infectés par des malwares exploitant le succès du célèbre jeu Minecraft.
En tout, ce sont 33 applications du Google Play Store que les chercheurs en sécurité de l'ESET ont découvert sur les neuf derniers mois. Ces applis promettent de donner des petits coups de main aux joueurs de Minecraft. Certaines même promettent carrément d'offrir des outils de triche (han ! Pas bien !).
En réalité ces logiciels contiennent des scarewares, c'est-à-dire des malwares qui effraient l'utilisateur. Comment fonctionnent ces scarewares ? De manière très simple en fait. Une fois l'application installée, un bandeau apparaît sur l'écran indiquant que le smartphone est infecté.
Dans cette alerte figure la marche à suivre pour supprimer le virus (qui n'existe évidemment pas). Et devinez ce qui sauvera l'utilisateur d'une infection fatale pour son pauvre smartphone ? Une méthode révolutionnaire disponible grâce à un abonnement, abonnement auquel on souscrit bien évidemment par SMS. Et tant qu'à faire, autant proposer une note bien salée : 5 euros par semaine.
Oui ça vous semble gros comme ça n'est-ce pas ? Figurez-vous que le nombre d'appareils infectés (pas d'utilisateurs ayant payé) est compris entre 660 000 et 2,8 millions ! Hé oui, les utilisateurs, voyant que les applications sont disponibles officiellement dans le Play Store font entière confiance à Google et téléchargent sans vérification.
Dans tous les cas de figure, même si l'utilisateur peut faire preuve de plus de prudence, cette affaire risque de relancer le débat sur la vérification des applications du Play Store par Google. La firme a annoncé qu'elle allait se rapprocher du modèle de l'App Store d'Apple. Il serait temps non ?