La couverture en fibre optique FTTH n'est pas si mauvaise en France, en comparaison d'autres “grands” pays d'Europe. La France se classe ainsi 2e d'une étude de l'Idate sur 5 grands pays européens avec 26% de foyers raccordables. À des années-lumière de la couverture dans le premier pays de l'étude, c'est à dire l'Espagne qui se targue de son côté de 98% de foyers raccordables ! Néanmoins la performance de la Pologne, le Royaume-Uni, l'Italie et l'Allemagne, les pays qui nous suivent dans le classement, est elle-même très inférieure puisque tous les quatre sont à moins de 10% de lignes raccordables. 

Une étude de l'Idate pour la Fédération Française des Télécoms sur 5 grands pays européens met en lumière les efforts réalisés en France et en Europe dans le secteur du numérique. On découvre ainsi avec surprise que l'Espagne a désormais atteint 98% de foyers raccordables en fibre FTTH. C'est le meilleurs résultat dans toute l'Union Européenne, et sans doute dans le monde. Bien sûr, foyers raccordables ne signifie pas foyers raccordés, mais cela montre d'importants efforts d'infrastructure consentis dans le pays.

FTTH : 26% de foyers raccordables en France

La France, elle, peut se targuer de 26% de foyers raccordables en FTTH, un résultat lui aussi plutôt bon bien qu'il puisse paraître comparativement faible. Ce qui ignorerait la situation dans les 4 autres pays de l'étude : derrière la France, la Pologne dispose de 8% de foyers raccordables à la fibre, le Royaume-Uni 7%, l'Italie 3% et l'Allemagne seulement 2% ! Par ailleurs la France est en tête de ces “grands pays européens” en matière de pénétration haut débit et très haut début en proportion de foyers (94% toutes technologies confondues pour des accès à partir de 2 Mb/s descendants).

Ces bons résultats peuvent être attribués aux investissements toujours plus importants des opérateurs dans leurs réseaux fixes. 71 milliards d'euros ont été investis dans les réseaux fixes entre 2007 et 2016 – et le plan très haut débit devrait permettre d'aller encore au-delà. Reste qu'ils s'appuient également sur des définitions controversées de ce qu'est le haut et le très haut débit, à savoir 2 Mb/s descendants pour le premier et 30 Mb/s descendants pour le second.