Fin de Windows 7 : Apple pourrait faire le plein de nouveaux clients sur mac
La fin de Windows 7 devrait permettre à Apple de séduire dans les entreprises. Une étude IDC suggère qu'aux Etats-Unis, Apple pourrait séduire jusqu'à 13% des administrateurs concernés par la question de la migration. Les macs sont déjà la norme dans les 500 plus grosses entreprises américaines, dont IBM, pourtant l'inventeur du PC personnel.
Les malheurs des uns font le bonheur des autres. La fin de la prise en charge de Windows 7 est un vrai casse-tête pour les administrateurs système. Ces derniers sont en effet contraints dans leurs choix : soit payer des licences dispendieuses pour leur machine de manière à bénéficier encore un peu de mises à jour de sécurité, soit upgrader vers Windows 10, soit passer sur une plateforme complètement différente – Linux, voire, comme c'est de plus en plus le cas sur Mac.
Une étude d'IDC semble confirmer qu'Apple devrait largement profiter de la fin de support de Windows 7. Surtout auprès des administrateurs réseaux. Il y a en effet des raisons qui ont poussé nombre d'entreprises à rester aussi longtemps sous Windows 7. L'une d'entre-elles peut être des logiciels qu'on ne trouve que sur cette plateforme, ou du matériel qui ne fonctionne qu'avec Windows 7. A ce stade contraints de faire des choix, les administrateurs ouvrent soudain le champ à la concurrence.
Les macs séduisent les entreprises américaines
Or, aux Etats-Unis, les macs séduisent en entreprise. C'est tellement vrai que même IBM, pourtant l'inventeur de l'informatique personnelle et du modèle du marché PC, a décidé en 2016 de déployer plus de 100 000 macs à destination de ses employés. Un chiffre revu depuis à la hausse. De l'aveu même d'IBM, même si ils sont plus chers à l'achat, les macs lui font réaliser de grosses économies. Cela passe par exemple par des temps de formation très courts voire inexistants.
Et un coût de maintenance globalement inférieur à celui du parc PC, notamment en raison de pannes moins fréquentes. Depuis, dans les 500 entreprises les plus puissantes des Etats-Unis, toutes utilisent au moins en partie des macs. Pour Apple, cette percée en entreprise est une véritable aubaine. Cela lui promet un marché extrêmement lucratif, d'autant qu'il peut par ricocher booster les ventes d'autres produits de son écosystème, notamment des iPad et iPhone.
Un autre élément joue en la faveur d'Apple : la hache de guerre est aujourd'hui enterrée entre Microsoft et Apple. Les applications disponibles sur Windows sont en grande majorité disponibles sur mac et nous sommes entrés dans une ère de cloud computing, où les entreprises peuvent pour le reste se reposer sur des web apps comme par exemple Office 365, ou la suite Google Drive pour les entreprises – qui proposent des outils avancés en ligne disponibles quelle que soit la plateforme.
Or dans ce contexte, difficile d'imaginer qu'Apple soit resté les bras croisés : la transition se prépare vraisemblablement depuis plusieurs mois. En partant de ce postulat, IDC a réalisé une étude pour savoir dans quelle mesure Apple pourrait convaincre des administrateurs système de passer sur mac aux Etats-Unis. IDC estime ainsi que 13% du parc concerné par la fin de support pourrait se convertir en macs. Ce qui représente des millions de ventes avec des marges confortables pour la firme de Cupertino.
Lire également : iOS 13, mort d'iTunes, iPadOS, nouveau Mac Pro… retour sur les annonces de la keynote Apple
Et vous, vous travaillez sur mac ? Qu'en pensez-vous ? Partagez votre avis dans les commentaires.
Source : 9to5Mac