Firefox : la part de marché du navigateur s’effondre à moins de 10%, Chrome vainqueur par KO
Firefox représente désormais moins de 10% de parts de marché, soit encore moins qu'Internet Explorer, désormais à 11,82%. A l'autre bout du classement, Chrome poursuit sa croissance et confirme sa place de leader incontesté avec plus de 60% de parts de marché. Un véritable désaveu alors que la fondation Mozilla s'est beaucoup investi pour rendre le navigateur aussi rapide que Chrome avec Quantum. Mais qui acte la puissance de l'écosystème Google qui continue de pousser les internautes à adopter Chrome.
Firefox est en chute libre sur les ordinateurs de bureau : les derniers chiffres de NetMarketShare donnent au navigateur une part de marché de seulement 9,95% contre 12,90% un an plus tôt. Un comble alors que Firefox a adopté de nombreuses améliorations censées le rendre aussi performant que Google Chrome avec Quantum. Firefox passe ainsi derrière Internet Explorer (11,82%) qui a lui même perdu un point de parts de marché depuis un an. Le successeur du navigateur de Microsoft, Edge, progresse, mais d'à peine 0,5 points sur la même période, suggérant qu'il n'arrive toujours pas à capter les anciens utilisateurs d'Internet Explorer (qui partent sur Chrome ?).
Firefox : moins de 10% de parts de marché, Chrome continue de progresser
La star incontestée est donc, vous l'aurez compris, Chrome, qui continue d'asseoir sa domination après avoir semble-t-il remporté haut la main la dernière guerre des navigateurs internet. Chrome a aujourd'hui 62,85% de parts de marché sur les ordinateurs de bureau et portables, en hausse de pratiquement 4 points sur un an (sa part de marché n'était “que” de 58,92% en mai 2017). Une domination qui est aussi visible sur smartphone. Le navigateur y représente aujourd'hui 63,63% de parts de marché (+5 points sur un an) contre 26,73% pour Safari (-1 point).
Les autres navigateurs se battent à des années-lumières du peloton de tête : Firefox n'y est qu'à 1,32%, derrière QQ (1,34%), Baidu (1,44%), Opera Mini (1,63%) et UC Browser (2,07%). Pour l'instant Mozilla croit encore en Firefox et continue de proposer des mises à jour. Mais il semble difficile d'imaginer que cela continuera indéfiniment si, malgré des efforts conséquents, les parts de marché continuent à s'éroder. D'autant que Google Chrome a un avantage indéniable sur tous ses concurrents : l'écosystème Google, et sa capacité à se mettre toujours en avant.
A chaque fois que l'on utilise un service Google (moteur de recherche, Gmaps, Gmail, Google Drive…) un message incite en effet l'internaute à installer Chrome en vantant une meilleure expérience utilisateur. Le navigateur est également compatible avec les comptes Google pour le synchroniser efficacement entre plusieurs services. Bref, au vu de la popularité des services de Google, on comprend comment le navigateur tire partie de la situation pour se mettre en avant. Reste à savoir si dans ce contexte la concurrence peut réellement lutter, ou s'il est temps de déposer les armes pour repenser de A à Z le navigateur de demain qui séduira réellement les internautes.
Qu'en pensez-vous ? Partagez votre avis dans les commentaires !