Flash Avocat, l’application qui fait sauter vos PV en un clic
“Un petit clic vaut mieux qu'une grande claque” (oui on aime cette référence). Deux avocats viennent de lancer une application qui va ravir bon nombre d'automobilistes. Flash Avocat promet de faire sauter vos PV en un clic, ou presque.
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Allan Schinazi et Yohan Dehan, ce sont les noms des deux jeunes avocats parisiens qui ont décidé de lancer l'application Flash Avocat. Le but de l'appli : mettre en relation les automobilistes qui souhaitent contester leurs PV avec un avocat.
Le principe est assez simple : l'utilisateur de l'application prend une photo du PV et l'envoie via l'application. Ensuite les deux avocats vont décortiquer la contravention à la recherche de failles juridiques qui pourraient annuler le PV. Et s'il n'y a pas de faille ? Les deux avocats sont clairs :
On ne va pas faire miroiter le fait qu’on peut faire annuler la contravention. On dit à quoi le client s’expose, ce qu’il gagne, ou pas, à attaquer. Il est ensuite toujours libre de passer ensuite par nos services ou d’aller voir un autre cabinet. – Allan Schinazi, l'un des deux avocats créateur de Flash Avocat –
L'application est en fait destinée à apporter un conseil gratuitement. S'il est possible de faire quelque chose, ce qui arrive dans 80 à 90% des cas selon les deux créateurs, un devis est envoyé à l'utilisateur. Libre à lui de l'accepter ou d'aller voir ailleurs.
Avec Flash Avocat, les deux jeunes créateurs cherchent en fait à démocratiser et même révolutionner le conseil juridique. On veut démocratiser les démarches, simplifier l’accès au client, à des prix qui sont les mêmes pour tous. On ne commence pas à faire payer dès que le client a franchi la porte et s’est assis sur le siège. – Allan Schinazi, l'un des deux avocats créateur de Flash Avocat –
En s'adressant à une masse importante d'utilisateurs, les deux jeunes avocats-entrepreneurs peuvent se permettre d'afficher des tarifs intéressants : 20 euros pour un stationnement et 85 euros pour les autres infractions. Il faudra ensuite compter les frais de représentation au tribunal.
Mais plus le volume de contestations est important et plus il est intéressant de recourir à ces services. C'est d'ailleurs la masse qui permet aux deux avocats de pratiquer ces prix. Allan Schinazi explique :
Au lieu d’avoir un avocat qui se déplace au tribunal pour un client, il se déplacera pour 50 clients. Ca permet de faire payer moins cher, forcément.
Si l'appli ravira certainement les automobilistes, les concurrents des deux avocats se sont déjà manifestés pour littéralement décrédibiliser l'application. C'est le cas du cabinet Dufour, spécialiste du droit routier, qui a complètement démonté l'appli dans les colonnes du Point :
Celle-ci ne sert nullement à faire annuler des PV mais simplement à communiquer une capture-écran d'un avis de contravention […] Cela n'a donc rien d'innovant puisque nos clients utilisent depuis longtemps l'appareil photo de leur téléphone pour nous transférer des fichiers, il ne s’agit ni plus ni moins que d’un gadget marketing.
Allan Schinazi, lui, n'est pas inquiet et n'y voit que de la jalousie. Pour lui, ses concurrents “sont énervés de n'avoir pas eu l'idée plus tôt. Aux débuts de Facebook, on disait aussi que ça n’avait rien de nouveau car les réseaux sociaux existaient déjà. Sauf que Facebook a révolutionné la communication”. Et d'ajouter :
Il y a de la place pour tout le monde, c’est nouveau, ça bouscule. Mais il faut s'y mettre, on est bien passé du Minitel à l’ordi !
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