Netsky75
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Avec l'avènement des smartphones, le marché des applications pour mobiles est en pleine expansion. Rien qu'en 2013, Apple a vendu pour 10 milliards de dollars de Candy Crush, Angry Birds et autres applications sur son App Store, qui compte pas moins de 25 milliards d'applications. Rien d'extravagant donc à ce que ce juteux marché attise l'appétit des plus malins... Après les articles de luxe, les médicaments ou encore les téléphones, voici désormais les contrefaçons d'applications mobiles.
Flappy Bird, célèbre jeu pour smartphone, est l'une des dernières victimes en date. Alors que son développeur avait confirmé un retour de son application en août, une version New Season du jeu est apparue sur l'App Store seulement quelques jours après cette annonce, dès le mois de mai. Devant l'euphorie générale et le nombre ahurissant de fans ayant téléchargé l'application, l'éditeur vietnamien a dû démentir lui-même sur Twitter être à l'origine de cette version. Flappy Bird a effectivement de quoi susciter l'intérêt. Il fait partie des jeux les plus téléchargés au monde et rapporterait 50 000 dollars par mois à son créateur.
Les applications les plus plébiscitées par les consommateurs sont logiquement les plus contrefaites : Facebook, Météo-France, Fnac, Twitter, TV5 Monde... Toutes ont dû faire face à de plus ou moins bonnes reproductions illégales mises en vente dans les boutiques virtuelles qui ont pignon sur la Toile, comme l'App Store, Google Play ou Windows Phone Store, elles aussi victimes de tromperies. Une étude publiée par Bitdefender, un fournisseur d'antivirus, a révélé que, sur Google Play, plus de 1 % des applications étaient des contrefaçons, soit 5 000 d'entre elles.
Une première condamnation
Les éditeurs malhonnêtes copient parfois si bien les originaux que les consommateurs pensent avoir acquis la véritable version de l'application, ce qui n'est pas toujours le cas du marché de la contrefaçon d'articles de luxe, par exemple. Des reproductions de Facebook ou de Twitter ont notamment été téléchargées plus de 50 000 fois, par erreur. Les éditeurs reprennent en fait le code d'une application, y ajoutent des SDK (Software Development Kit) publicitaires agressifs, le reconditionnent et le distribuent comme étant l'original, ce qui leur permet d'engranger de l'argent, grâce à la publicité, lorsque la contrefaçon est téléchargée.
La lutte contre cette nouvelle forme de contrefaçon s'opère principalement en aval, lorsque les marques reproduites s'en aperçoivent et portent plainte. Outfit7, développeur d'applications pour mobiles, vient notamment de remporter son procès contre un éditeur chinois qui avait contrefait son incontournable Talking Tom And Friends. Le fraudeur a été condamné en violation de la propriété intellectuelle sur les applications mobiles, pour usage abusif des marques déposées et du droit d'auteur, ce qui constitue une première en la matière et ouvre la voie à d'autres procédures judiciaires éventuelles.
Sources :
Flappy Bird, célèbre jeu pour smartphone, est l'une des dernières victimes en date. Alors que son développeur avait confirmé un retour de son application en août, une version New Season du jeu est apparue sur l'App Store seulement quelques jours après cette annonce, dès le mois de mai. Devant l'euphorie générale et le nombre ahurissant de fans ayant téléchargé l'application, l'éditeur vietnamien a dû démentir lui-même sur Twitter être à l'origine de cette version. Flappy Bird a effectivement de quoi susciter l'intérêt. Il fait partie des jeux les plus téléchargés au monde et rapporterait 50 000 dollars par mois à son créateur.
Les applications les plus plébiscitées par les consommateurs sont logiquement les plus contrefaites : Facebook, Météo-France, Fnac, Twitter, TV5 Monde... Toutes ont dû faire face à de plus ou moins bonnes reproductions illégales mises en vente dans les boutiques virtuelles qui ont pignon sur la Toile, comme l'App Store, Google Play ou Windows Phone Store, elles aussi victimes de tromperies. Une étude publiée par Bitdefender, un fournisseur d'antivirus, a révélé que, sur Google Play, plus de 1 % des applications étaient des contrefaçons, soit 5 000 d'entre elles.
Une première condamnation
Les éditeurs malhonnêtes copient parfois si bien les originaux que les consommateurs pensent avoir acquis la véritable version de l'application, ce qui n'est pas toujours le cas du marché de la contrefaçon d'articles de luxe, par exemple. Des reproductions de Facebook ou de Twitter ont notamment été téléchargées plus de 50 000 fois, par erreur. Les éditeurs reprennent en fait le code d'une application, y ajoutent des SDK (Software Development Kit) publicitaires agressifs, le reconditionnent et le distribuent comme étant l'original, ce qui leur permet d'engranger de l'argent, grâce à la publicité, lorsque la contrefaçon est téléchargée.
La lutte contre cette nouvelle forme de contrefaçon s'opère principalement en aval, lorsque les marques reproduites s'en aperçoivent et portent plainte. Outfit7, développeur d'applications pour mobiles, vient notamment de remporter son procès contre un éditeur chinois qui avait contrefait son incontournable Talking Tom And Friends. Le fraudeur a été condamné en violation de la propriété intellectuelle sur les applications mobiles, pour usage abusif des marques déposées et du droit d'auteur, ce qui constitue une première en la matière et ouvre la voie à d'autres procédures judiciaires éventuelles.
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