Free Flex : l’UFC-Que Choisir alerte sur les dangers de la nouvelle offre
Suite au lancement de Flex, l’UFC-Que Choisir a analysé la nouvelle offre de Free. Elle en retire six points de vigilance à prendre absolument en compte avant de succomber à un smartphone à crédit.
Il y a quelques jours, Free Mobile a lancé Flex, une nouvelle offre pour acquérir un smartphone à crédit sur 24 mois. Avec un taux à 0 % et aucune obligation de forfait, l’opérateur va assurément faire bon nombre d’heureux qui souhaitent s’offre un nouveau téléphone sans se ruiner. Face à un tel engouement, l’UFC-Que Choisir n’est jamais loin, et cette fois ne fait pas exception. Dans son rapport publié ce 19 juillet, l’organisme met en garde contre les risques que comporte cette offre.
Certains tombent sous le sens, mais méritent d’être rappelés. Ainsi, l’association souligne que, bien que le consommateur n’est pas obligé de souscrire à un forfait avec son nouveau smartphone, il devra « continuer à louer son téléphone jusqu’au terme des 24 mois, même s’il résilie son forfait mobile ». De plus, posséder ledit smartphone ne veut pas dire en être propriétaire. Pour cela, il faudra « payer la totalité des mensualités restantes » dans le cas où les 24 mois ne sont pas arrivés à terme.
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Attention en souscrivant à l’offre Free Flex
Sur ce point, l’UFC-Que Choisir ajoute que ” il serait dommage que [le consommateur] ne devienne pas propriétaire du téléphone alors qu’au bout de 2 ans, celui-ci a encore de la valeur et que le montant de l’option d’achat est raisonnable ». Mieux vaut donc s’engager avec pour projet de ne pas changer de smartphone une fois la période de remboursement écoulée, bien que d’autres modèles plus performants aient pu voir le jour.
À ce titre, l’association n’hésite pas à rappeler que « l’offre repose sur un crédit à la consommation, certes gratuit, mais qui engage le bénéficiaire et oblige l’opérateur à fournir un certain nombre d’informations ». Si Free fait preuve d’une totale transparence en vous remettant un smartphone, cela inclue que vous devez en faire de même.
De plus, elle insiste sur le fait que l’utilisateur n’est pas propriétaire tant que le remboursement du crédit n’a pas été effectué. Néanmoins, « en cas de perte, de vol ou de casse, le préjudice sera à votre charge ». Cette règle s’applique également au moment du retour du smartphone, Free étant en droit « d’appliquer des frais s’il estime que le téléphone a été abîmé ». Des frais pouvant monter jusqu’à 250 €.
Pour finir, « Free continuera à vous facturer les mensualités » si vous ne vous manifestez pas auprès de l’opérateur à la fin du contrat. Si le smartphone n’est ni retourné ni acheté, « rien ne dit que l’opérateur vous avertira quand le moment sera venu de faire votre choix ».
Source : UFC-Que Choisir