Free Mobile : l’UFC-Que Choisir dénonce les pratiques de l’opérateur pour les locations de smartphone

Free Mobile est une nouvelle fois dans le collimateur de l'UFC-Que Choisir. L'opérateur est accusé de dédommager certains clients qui avaient rejoint une action commune contre lui dans le dossier des frais abusifs pour les locations de smartphone afin de les dissuader de continuer la procédure. Mais laissant en parallèle sur le carreau d'autres abonnés qui n'ont pas porté plainte.

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Nous vous rapportions en mars 2019 que l’UFC-Que Choisir dénonçait les frais abusifs de Free Mobile en cas de location de smartphone. Et bien l'organisme en remet une couche ce 13 mai 2019 via un nouveau communiqué dans lequel il accuse l'opérateur d'effectuer une “opération déminage” de dernière minute en indemnisant des victimes dans le but que soit abandonnée une action de groupe lancée à son encontre. “Une façon aussi de reconnaître à demi-mot qu’il n’est pas tout à fait dans son bon droit”, estime Que Choisir, qui indique ne pas laisser tomber la procédure en cours.

Free Mobile ne parvient pas à calmer l’UFC-Que Choisir

L'UFC-Que Choisir explique que Free Mobile tente d'enterrer son action en justice en indemnisant tout d'un coup des clients que se joints à la plainte. Est cité le cas de Dominique, qui après six mois de procédures sans parvenir à faire flancher Free, a obtenu un dédommagement après avoir rejoint le mouvement de contestation initié par l'association. “Difficile de croire à une coïncidence ou à une soudaine prise de conscience de l’opérateur”, glisse d'ailleurs celle-ci.

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Un autre abonné s'était quant à lui vu facturer un montant de 250 euros sous prétexte que le mobile qu'il a rendu à Free Mobile avait encore la géolocalisation activée, alors qu'il aurait dû le rendre avec cette fonctionnalité éteinte. Après plusieurs refus de l'opérateur, son cas s'est finalement réglé rapidement après avoir participé à la plainte.

L'UFC-Que Choisir se félicite que son action de groupe ait pu régler ces deux cas mais craint que “seules quelques victimes pourraient être indemnisées” et décide donc de poursuivre sa lutte. “La procédure sera longue, mais ses chances d’aboutir positivement sont réelles”, estime l'entité. Surtout que le tribunal d’instance de Reims a rendu un jugement favorable aux victime en février 2019. Le juge avait considéré que la photo d'un mobile ne constitue pas une preuve valable pour exiger réparation à un client car il est impossible de savoir si c'est bien le smartphone qu'il a utilisé. De plus, il a relevé que le sous-traitant de Free en charge de l'analyse des appareils retournés pourrait ne pas être impartial et favoriser Free car ce dernier est son principal client.


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