Galaxy Note 5 : même si vous l’importez, vous ne pourrez pas l’utiliser en France
Annoncé la semaine dernière, le Galaxy Note 5 est sans nul doute le smartphone le plus élégant jamais sorti par Samsung. Reprenant les codes visuels du Galaxy S6, il associe aluminium et verre de protection Gorilla Glass 4 et propose des performances revues à la hausse, son processeur étant accompagné de 4 Go de RAM LPDDR4. Malheureusement, il ne sortira ni en France, ni dans aucun autre pays d'Europe. Et si vous pensiez l'acheter en import, oubliez tout de suite car vous ne pourrez pas l'utiliser dans votre pays.
En admettant que vous souhaitiez vraiment vous offrir un Galaxy Note 5 et que vous soyez prêt à y mettre le prix, l'import aurait éventuellement pu constituer une bonne alternative. Après tout on importe bien des smartphones chinois alors pourquoi ne pas faire de même avec un Samsung dont nous sommes de toute façon privés ? Malheureusement, même si l'idée peut sembler bonne, en réalité ce n'est pas la solution.
Depuis la sortie du Galaxy Note 3, en 2013, Samsung opère ce qu'on appelle un blocage régional sur ses hauts de gamme. Si vous décidez, par exemple, d'acheter un modèle américain, alors vous ne pourrez l'activer qu'avec une carte SIM américaine. Et il en est malheureusement de même avec le Galaxy Note 5. Si vous achetez la dernière phablette de Samsung chez un revendeur américain, vous ne pourrez pas l'activer avec une carte SIM française.
@rRobecchi Ciao, ti confermiamo che il Regional Lock è operativo. E' necessario attivare il device con una SIM nel paese d'origine.
— Samsung Italia (@SamsungItalia) 17 Août 2015
Mais alors que faire dans ce cas là ? Attendre désespérément que Samsung revienne sur sa décision et décide de sortir sa phablette dans nos contrées comme HTC l'a fait le mois dernier avec son HTC One M9+ ? Rien ne dit que ce sera le cas ! Ou alors, vous pouvez également signer la pétition pour demander la sortie du Galaxy Note 5 en Europe mise en ligne la semaine dernière, tout en gardant à l'esprit que les chances que la société change d'avis restent infiniment minces.