Goodyear invente ReCharge, le pneu qui se répare tout seul
Goodyear imagine un pneu futuriste, capable de se régénérer à l'aide de petites cartouches qui diffusent un liquide depuis l'intérieur. Le fluide est créé à partir de soie d'araignée synthétique et de caoutchouc de pissenlit, un composé plus écolo et qui permet de prolonger la durée de vie du pneu.
RecCharge : un pneu composé d'un fluide vraiment très spécial
Pour cela, le pneu dispose pour cela de petites cartouches logés en son sein, lesquels diffusent un liquide lorsque l'équipement est usé. Biodégradable, le pneu Goodyear est composé de caoutchouc de pissenlit et de soie d'araignée synthétique, tout comme le fluide qui lui permet de se réparer. Le fluide de la cartouche est diffusé à l'aide de tout petits tubes jusqu'à la surface de la roue, puis il durcit et forme une couche de protection. Pratique. En outre, le mélange soie d'araignée synthétique + caoutchouc de pissenlit permet de réduire l'usure du pneu et d'augmenter ainsi sa durée de vie.
Par ailleurs, le système imaginé par Goodyear permet de s'adapter aux conditions météorologiques et au style de conduite de celui ou celle qui se trouve derrière le volant. Comme l'explique le site Engadget, les cartouches de fluide peuvent doper la traction du pneu, améliorer l'efficacité énergétique ou faire en sorte que le composant soit davantage adapté à de longs trajets. En revanche, on ignore encore si cette adaptation sera effectuée en temps réel par l'IA, ou s'il sera nécessaire de faire appel à un garagiste pour qu'il change les cartouches.
Quoi qu'il en soit, ce nouveau système ne devrait pas arriver avant un bon moment sur nos véhicules. Goodyear est déjà en mesure de surveiller et de calculer la durée de vie d'un pneu. La création de cartouches capables de diffuser du caoutchouc de pissenlit ne semble pas poser de problème non plus. En revanche, le cout de fabrication de ce type de matériau est encore prohibitif. S'il s'agit surtout d'un concept imaginé par Goodyear, son directeur technique Chris Helsel se veut relativement confiant : selon lui, l'industrie sera capable de faire face à “la pénurie d'approvisionnement et à la production de ces matériaux à grande échelle au cours des six prochaines années.”