Google fait comme Samsung, Apple ou encore LG, il fait le bilan. Son bilan de l'année 2014 est mitigé, d'une part les bénéfices nets sont là et on observe de légères augmentations dans beaucoup de domaines, mais c'est une année où la croissance de la firme a ralenti et certains éléments commencent à montrer quelques faiblesses.

Commençons tout d'abord par les chiffres les plus importants, le revenu de Google pour cette année 2014 est de 66 milliards de dollars soit près de 11 milliards de plus qu'en 2013. Le bénéfice net issu de ce revenu après les dépenses et investissements de la firme se retrouve à 14,4 milliards de dollars c'est une augmentation de 12% comparé à l'année 2013 (12,9 milliards).

Ce que l'on observe, malgré une hausse du revenu de près de 19% sur l'ensemble de l'année, le chiffre d'affaires pour le dernier trimestre a augmenté de 15% soit 18,1 milliards, c'est moins que le troisième trimestre avec sa hausse de 20%. Malgré tout, les bénéfices nets des trois derniers mois ont été satisfaisants avec une hausse de 29% comparé à 2013.

En dépit de vents contraires du côté des devises, nous avons enregistré de solides performances de notre activité centrale de publicité

C'est le directeur financier, Patrick Pichette, qui met en avant le renforcement de dollar américain face aux autres devises qui n'aide pas Google et sa croissance. Mais il affirme aussi avoir enregistré de solides performances dans l'activité centrale de Google : la pub. Tout le monde ne semble pas être du même avis et quelques indices sur la publicité nous montrent que l'affaire est un peu moins rentable.

Je m'explique, ce qui régit le chiffre d'affaires que génère la publicité est en partie le prix au clic, plus ce prix est petit et plus il sera long et difficile de gagner plus. Problème pour Google, le prix moyen au clic a chuté de 3% au dernier trimestre et c'était déjà 2% de baisse qui était apparue au troisième trimestre. De plus, on remarque que le nombre de clics sur les annonces Google est en berne, seulement 14% de hausse en fin d'année contre 17% au troisième trimestre.

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Bien que Google soit LE géant par excellence de la publicité, son concurrent direct Facebook est une étoile montante du domaine fort de ses 900 millions d'utilisateurs quotidiens. Omid Kordestani, un responsable de Google, explique toutefois que la firme cherche des solutions pour mieux cibler les publicités pour éviter les pertes.

Son “Score Wall Street”, enfin son bénéfice par action trimestriel, n'a été finalement que de 6,88 dollars, déception du quartier d'affaires qui avait prédit une valeur attendue de 7,11 dollars. Ce ralentissement de la croissance est peut-être dû au département Recherche et Développement de la firme, Google est bien connu pour annoncer toutes sortes de projets, c'est bien, c'est beau, mais ça coûte cher, c'est le Google X Lab.

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La firme de Mountain View s'éloigne de plus en plus de son cœur d'activité de base, et ce n'est pas plus mal, avec l'invention des voitures sans conducteur ou encore les Google Glass ainsi qu'une cuillère pour lutter contre la maladie de Parkinson, Google innove. Cette innovation est très importante pour une société du milieu des nouvelles technologies si je puis dire, mais ce sont des investissements colossaux et pas toujours rentables au final.

Ce n'est qu'une question de choix et de méthode, un bon produit avec une mauvaise méthode de communication ou commercialisation ne fonctionnera pas, c'est un tout. On a encore entendu parler récemment de Google en tant qu'opérateur mobile et sa pluralité disciplinaire va sûrement continuer à s'étendre, c'est Big G. Toutes ces dépenses représentent tout de même 9,8 milliards de dollars, soit une hausse de 38% par rapport à 2013.

2014 est l'année où Google a le plus investi ailleurs qu'en son cœur d'activité et cela se fait ressentir sur sa croissance qui en est ralentie, la firme de Mountain View parie sur un élargissement de ses activités pour pouvoir grandir et perdurer dans le temps. Pour le moment le ressenti n'est pas encore positif, malgré tout le géant Google reste dans le vert avec ses 14,4 milliards de bénéfices nets.

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