Google : un brevet pour un bracelet anti-cancer
Certains d’entre vous ne le savent peut-être pas, mais Google, aujourd’hui est bien plus qu’un géant du high-tech. La firme continue de rechercher en permanence de nouvelles évolutions technologiques pour rendre notre vie meilleure et il y a un domaine dans lequel le géant américain semble vouloir faire sa révolution : la santé.
Le but ultime de la firme : atteindre l’immortalité. Un projet qui semble fou, mais dans lequel Google croit. A tel point que des centaines d’ingénieurs de la firme y consacrent tout leur temps. Dernière trouvaille en la matière : un bracelet anti-cancer. Rien de moins.
Un bracelet capable de détruire les cellules cancéreuses
Souvenez-vous, en octobre dernier, Google dévoilait une pilule utilisant les nanoparticules permettant de détecter les diverses anomalies du corps humain. Plus précisément, Google affirmait que ses pilules du futur sont capables de marquer les cellules cancéreuses et de détecter une artère sur le point de rompre, permettant ainsi de prévenir les AVC.
Ce qui manquait à Google, c’était une sorte d’objet connecté capable de suivre ces nanoparticules et de prévenir le danger avant qu’il ne se manifeste. Pour y parvenir, le géant américain comptait sur des partenariats avec des entreprises du monde de la santé. Mais visiblement pas uniquement.
Car la World Intellectuel Property Organization aurait accordé un brevet à la firme pour un bracelet connecté anti-cancer, bracelet qui, grâce à une forme d’énergie électromagnétique, acoustique, optique ou mécanique, pourrait “modifier ou détruire” une “cible” présente dans le sang.
Pour parvenir à une telle prouesse, Google réfléchirait donc à plusieurs pistes. La première serait d’intégrer des métaux au sein des nanoparticules. Ainsi, grâce à un simple aimant, le bracelet pourrait attirer les cellules dangereuses et les détruire.
L’autre possibilité serait de créer un système s’appuyant sur plusieurs types de particules. Le traitement serait ainsi plus flexible qu’en choisissant la première solution. Par exemple, Google envisage d’intégrer des nanoparticules capables de détecter les cellules qui pourraient être victimes de dommages collatéraux. La firme réfléchit aussi à un système permettant de magnétiser ces cellules afin de les tenir à l’écart.
Enfin, et c’est sans doute l’idée la plus pertinente, Google envisagerait de proposer un système intégrant des nanoparticules qui travailleraient en binôme. L’une d’entre elles serait une sorte de chercheuse capable de se désolidariser avant la destruction de la cellule pour continuer à rechercher d’autres dangers. Ainsi, le suivi serait constant, et le traitement ne consisterait qu’à renouveler les nanoparticules détruites en même temps que la cellule.
Quand Google se prend pour Dieu
Même si pour le moment il ne s’agit que d’un brevet, nul doute que Google fera tout son possible pour parvenir à ses fins. Car la transformation de l’Humanité, le transhumanisme est devenu l’objectif à long terme de cette société. Pour les amateurs du genre, Google c’est un peu Skynet dans Terminator.
Imaginez un peu un monde où Google pourrait injecter des nanoparticules dans votre corps. C’est à peine croyable. C’est surréaliste. Une entreprise capable de pratiquement éradiquer le cancer et les AVC, capable d’allonger encore l’espérance de vie de l’être humain, capable tout simplement de contrôler la vie et la mort, comme un dieu (l’emploi de “dieu” n’est là que pour imager).
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On se croirait dans un film de science-fiction. Et pourtant, Google a déjà bien avancé dans ses recherches. Certes, l’utilisation de ces nanoparticules n’est pas pour tout de suite, la recherche médicale impliquant des processus bien plus longs que pour des produits high-tech. Mais pour la plupart d’entre nous, cette technologie fera partie de nos vies.
Et qu’en est-il des limites de telles inventions. Même si l’objectif est louable (qui ne serait pas d’accord pour éradiquer le cancer ?), il faut bien le dire, ça fout la trouille. Car avec de telles technologies, Google saura tout de nous, absolument tout, jusqu’à la moindre cellule qui nous constitue.