Google Project Ara : peut mesurer votre taux d’oxygène dans le sang !
Un nouveau module du Project Ara a été développé, mesurant le taux d’oxygène dans le sang. Un outil qui vient s’ajouter à la panoplie croissante d'outils observant nos constantes vitales, pour le pire et pour le meilleur.
Le Projetc Ara, pour ceux étant passé entre les mailles du filet, est un développement en cours actuellement, pensé au départ par le néerlandais Dave Hakkens et appellé Phonebloks et très vite racheté par Google, et mettant en place la structure et les composants permettant de fabriquer des smartphones modulables.
L’un des intérêts évoqués d’un smartphone Ara est sa durée de vie, augmentée par la possibilité de changer les composants pour les mettre à jour. L’autre axe évident consiste à produire des smartphones avec lesquelles tout est possible, permettant, comme Android l’a fait avant, de mettre en place un Play Store pour les composants et offrant aux usager la possibilité futures d’équiper leur appareil de n’importe quel appareil ou capteur pouvant lui servir.
Mais à la question du « n’importe quel », on n’a finalement peu de réponse. On sent bien que le Project Ara ouvre un univers de possibilités, mais on a encore du mal à voir lesquelles, le projet étant encore balbutiant.
La médecine est un des domaines imaginés comme profitant du principe, avec la possitibilité pour les docteurs d’avoir des modules interchangeables avec différents outils de diagnostic (otoscope, retinographe, stethoscope).
Une nouveau module a justement été présenté, qui, s’il ne s’adresse pas seulement aux médecins mais aussi au grand public, est également un appareil orienté santé. C’est le responsable du Project Ara, Paul Eremenko, qui a donc présenté ce nouveau module permettant de mesurer le niveau d’oxygène dans le sang, simplement en posant son doigt dessus.
Imaginons maintenant ce genre de chose fonctionnant avec le projet de Google de pouvoir consulter son médecin en ligne, il serait alors plus aisé de développer la télémédecine, le médecin nous guidant dans la prise de mesure qu’il recevrait en direct, facilitant le diagnostic à distance.
Ceci est le bon côté de la pièce, le tenant négatif étant le médicalisation permanente de l'être humain, phénomène face auquel certains penseurs alertent déjà, soulignant le danger pour soi et pour la société de caractériser les personnes par leurs constantes vitales.
Le projet Ara est attendu fin 2015 pour les premiers programme de test par les consommateurs, selon Eremenko.