Google veut révolutionner votre clavier de smartphone

Depuis l'arrivée des smartphones tout tactile, l'expérience du clavier sur nos smartphones n'est pas forcément des plus efficaces si nous la comparons à ce que nous pouvons faire sur un ordinateur. Google a donc jugé ce problème assez important pour tenter de révolutionner le clavier des smartphones Android.

C'est le site Patentyogi qui a découvert les projets de Google. Le géant de Mountain View a en effet déposé un brevet en 2014, rendu public mi-février 2016, qui décrit un tout nouveau clavier pour les appareils Android.

Le document déniché contient pas moins de 24 pages dans lesquelles sont expliquées toutes les particularités de ce clavier. Son principal point distinctif : la place accordée aux touches “effacer” et “espace”. Les deux touches occupent une place centrale alors que les autres lettres sont disposées autour de chacune de ces touches.

Le but de ce nouveau clavier est de faciliter l'utilisation avec les pouces. Pas de panique quant à l'ordre des touches. Les formats QWERTY, AZERTY et autres ne seront que très légèrement modifiés pour laisser plus de place à l'espace et au retour en arrière. Mais le reste des touches a toujours la même disposition tout en collant à la forme carrée qui entoure les deux principales touches.

 

Le clavier est donc bien évidemment étudié pour une utilisation sur smartphone mais Google explique également qu'il pourrait équiper d'autres objets comme les TV connectées ou les ordinateurs.

Le clavier semble décidément être au coeur des préoccupations des géants du high-tech. Il y a peu, une rumeur laissait entendre que Microsoft préparait un nouveau clavier permettant, lui, de faciliter l'usage à une main en laissant apparaître le clavier en arc de cercle sur l'un des coins inférieurs de l'écran.

Le clavier de Microsoft et celui de Google ne répondent pas aux mêmes besoins, mais une chose est sûre, cet élément du smartphone qui a peu évolué depuis quelques années pourrait bien connaître bientôt sa petite révolution.

 

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