Gossip : l’application controversée de rumeurs est de retour !
Après s'être attirée les foudres de syndicats de lycéens, les associations de lutte contre le harcèlement scolaire puis directement de la Ministre de l'éducation nationale, la créatrice de l'application avait été sommée de retirer l'application française Gossip des plateformes de téléchargements Android et Apple. La trêve est désormais révolue, Gossip vient de rouvrir ses portes.
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Créée par Cindy Mouly elle-même inspirée par la série Gossip Girl, Gossip est une application de discussion de groupe à l'instar de Twitter ou Snapchat. La petite différence est que celle-ci est entièrement anonyme et dédiée à l'expansion de ragots, rumeurs voire inventions de toutes pièces, le tout au détriment de la personne visée par ces publications, bien entendu. Si le mode opératoire change, le résultat reste le même.
Si ces rumeurs de 140 caractères, photos ou vidéos ayant affolé les nombres de téléchargements, ne sont visibles que durant une dizaine de secondes, le mal peut-être fait en bien moins de temps. Car, si Cindy Mouly voulait concevoir une application « bon enfant », c'était sans compter sur certains individus mal intentionnés ayant tenus des propos diffamatoires, harcelé des adolescents. Il était donc nécessaire de faire profil bas quelques temps.
Au bout de deux semaines de retrait, Gossip revient désormais armée d'une politique plus stricte. Définitivement interdite aux mineurs, les renseignements à fournir seront selon sa créatrice bien plus détaillés et surtout, les publications faites seront révisées plus sérieusement par les modérateurs faisant qu'au bout de cinq avertissements, l'utilisateur/trice sera banni(e).
Toutes ces démarches semblent bienvenues seulement voilà, pour prouver que l'on a bien 18 ans révolus, il suffit grosso modo de cocher une case…niveau vérification, c'est un peu faible on vous l'accorde. Juridiquement, l'application est vue comme une aide au harceleur, une « fourniture de moyens », si bien qu'elle pourrait tomber sous le coup de la loi, et ferait gagner à sa conceptrice un titre de complice pour harcèlement.