Coup de tonnerre sur le marché du streaming musical, Grooveshark a fermé ses portes ! Très apprécié pour sa gratuité et son aspect communautaire, les créateurs de Grooveshark ont mis fin au service à la suite de poursuites judiciaires initiées par trois grandes majors. Explications.

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Le slogan de Grooveshark était “Ecoutez n'importe quelle musique, gratuitement”. En effet la force de Grooveshark était bien son catalogue complet disponible totalement gratuitement. Une gratuité qui n'était semble-t-il pas du goût de l'industrie musicale.

Ainsi, il y a six ans, Universal Music Group, Sony Music et Warner Music Group ont attaqué en justice Escape, la société à l'origine de Grooveshark. Les raisons de ces poursuites : les créateurs du service auraient eux-même partagé des musiques avec la communauté d'utilisateurs au lancement de Grooveshark.

Une pratique tout à fait illégale. Sur Grooveshark, les utilisateurs peuvent partager des sons, mais en aucun cas Escape ne peut en diffuser. C'est une sorte de Youtube de la musique. Enfin, elle en a tout à fait le droit, mais dans ce cas elle doit payer des copyrights aux maisons de disques. Et ce n'est pas la philosophie du projet.

La semaine dernière, un juge a donc reconnu que les fondateurs de Grooveshark avaient fauté. L'amende s'annonçait alors salée puisqu'elle aurait pu atteindre la somme faramineuse de 736 millions de dollars !

Les créateurs de Grooveshark ont donc finalement cédé à la pression des majors et ont scellé un accord avec Universal Music Group, Sony Music et Warner Music Group dans lequel ils s'engagent à fermer leur site web, leur application et tout ce qui se rapporte à Grooveshark.

Si vous vous rendez sur le site de Grooveshark, en lieu et place de l'interface habituelle, un message vous indiquera que le site est fermé. Les créateurs invitent les utilisateurs à s'orienter vers d'autres services de streaming musical comme Spotify, Deezer, Beats Music, Rhapsody, Rdio ou Google Play. Un comble.

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