Hollywood a trouvé qui gère ces gros services d’IPTV illégaux, des plaintes sont déposées
L'Alliance for Creativity and Entertainment poursuit deux personnes accusées d'opérer des services d'IPTV illégaux. Les sanctions pourraient aller jusqu'à plusieurs millions de dollars d'amende.

Les États-Unis ne rigolent pas avec le piratage de films et séries. Tout comme la lutte contre le streaming illégal des rencontres sportives, le combat contre les plateformes IPTV donnant accès à Netflix, Disney+, Prime Video, Apple TV+ et consorts pour une fraction du prix normal gagne en intensité.
Dans cette guerre, l'Alliance for Creativity and Entertainment (ACE) est particulièrement active. Elle regroupe les entreprises citées plus haut, mais également la plupart des studios d'Hollywood comme Paramount, Universal ou encore Sony Pictures.
Tout en militant pour le durcissement des mesures de blocages, l'ACE cherche à mettre fin aux opérations d'un maximum de services IPTV, notamment par voie judiciaire. Sauf qu'il est toujours difficile de mettre un nom sur ces derniers, leurs propriétaires cherchant bien sûr à rester anonymes. Mais quand elle y parvient, l'attaque ne se fait pas attendre.
Deux gestionnaires de services IPTV pirates poursuivit en justice par Hollywood
Dans un communiqué, l'ACE annonce avoir identifié deux personnes derrière plusieurs grands noms de la scène IPTV illégale. Chacune fait l'objet d'un dépôt de plainte distinct. L'un concerne Brandon Weibley.
D'après l'accusation, il est dans ce “business” depuis 2017 et a vendu des abonnements pirates sous différents noms de domaine : Beast Mode Builds, Beast Mode Live, Viking Media, GreenWing Media ou encore Von Wik, Shrugs et Zing. L'homme aurait permis l'accès à plus de 9 000 chaînes selon l'alliance.
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La deuxième plainte vise Zachary DeBarr. Il est soupçonné d'être le propriétaire d'Outer Limits IPTV, donnant accès à plus de 4 000 chaînes, 13 000 films et 3 000 séries. Le pirate présumé est également vidéaste puisqu'il possède une chaîne YouTube nommée iTrustStream.
Il n'a rien publié depuis 2023 au moment d'écrire ces lignes. Parmi les vidéos, on en trouve une donnant carrément le lien vers la plateforme IPTV Outer Limits. L'ACE demande la fermeture des services cités et des dommages et intérêts. Ces derniers pourraient grimper à plusieurs millions de dollars.