Honda et Nissan font le premier pas pour une fusion en 2026, vers la création d’un nouveau géant de l’automobile ?

Honda et Nissan viennent de poser les premières pierres pour une éventuelle fusion à venir en 2026. Si un tel accord venait à aboutir, la nouvelle entité deviendrait d'emblée le numéro 3 mondial de l'automobile. 

fusion nissan honda
Crédits : Adobe Stock

C'est officiel depuis ce 23 décembre 2024. Nissan et Honda viennent de poser les premières pierres d'une éventuelle fusion des deux constructeurs en 2026. Plus précisément, les deux marques ont signé un protocole d'accord pour “entamer des discussions et des réflexions en vue d'une intégration commerciale entre les deux sociétés par le biais de la création d'une société holding commune”. 

La signature de cet engagement survient après plusieurs rapprochements des deux entités. En mars dernier d'abord, avec la conclusion d'un accord consistant à élargir le partenariat stratégique centré sur l'életrification des véhicules. Puis en août, avec un autre accord dédié cette fois-ci à des recherches conjointes sur des plateformes de nouvelle génération.

D'ici les prochains mois, un comité va étudier les meilleures conditions pour aboutir à cette fusion à l'horizon 2026. Cela passera notamment par la standardisation des plateformes, à l'intégration des divisions de R&D, mais aussi au cycle de production, aux fournisseurs ou encore au financement et aux ressources humaines. “Si cela se concrétise, je pense qu'en unissant les forces des deux entreprises, nous pourrons offrir une valeur inégalée aux clients du monde entier qui apprécient nos marques respectives”, assure Makoto Uchida, PDG de Nissan.

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Des discussions avec les actionnaires qui s'annoncent difficiles

L'accord définitif qui scellera la fusion devrait être conclu d'ici juin 2025. Le processus devra ensuite être approuvée par les actionnaires des deux sociétés, ce qui s'annonce comme une étape difficile. Pour cause, on compte notamment parmi les actionnaires Renault et Mitsubishi, deux constructeurs partenaires de Nissan depuis 1999.

Pour l'heure, la marque au Losange ne montre pas le plus grand enthousiasme devant ce projet de fusion. Dans un très bref communiqué, l'entreprise française a déclaré “qu'elle examinerait toutes les options en fonction du meilleur intérêt du groupe et de ses parties prenantes”. De son côté, Mitsubishi montre déjà un intérêt plus grand, preuve en est avec la signature d'un autre protocole d'accord avec Nissan et Honda. Néanmoins, cette collaboration servira seulement “à explorer la possibilité d'une participation, d'une implication et d'un partage des synergies de Mitsubishi Motors”. 

Concrètement, si cette fusion aboutissait à son terme, cette nouvelle entité Honda-Nissan deviendrait le numéro 3 mondial de l'automobile, avec un chiffre d'affaires estimée à plus de 30 000 milliards de yens, soit environ 172 milliards d'euros.


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