Huawei : les Etats-Unis autorisent Qualcomm à vendre des puces au groupe chinois
Huawei est à nouveau autorisé à commercer avec Qualcomm. Comme Samsung, Sony ou Intel, le fondeur américain a obtenu une licence de vente auprès des Etats-Unis. Qualcomm va donc pouvoir fournir des puces informatiques au constructeur chinois, toujours dans l'incapacité de produire ses propres chipsets.
Sur liste noire depuis mai 2019, Huawei a été privé de la plupart de ses fournisseurs. Au cours des dernières semaines, les sanctions à l'encontre de la firme chinoise se sont cependant assouplies. Comme promis, le département du Commerce des Etats-Unis a accordé des licences de vente à plusieurs fournisseurs souhaitant collaborer avec Huawei.
Récemment, Samsung Display a ainsi obtenu l'autorisation de vendre des écrans OLED à Huawei. De son côté, Sony a été autorisé à fournir des capteurs photo pour smartphone au fabricant. Comme annoncé, les Etats-Unis ont finalement fourni une autorisation à un célèbre fabricant de puces, Qualcomm.
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Des smartphones Huawei avec SoC Snapdragon ?
D'après les informations relayées par ITHomes, un média chinois, Qualcomm serait donc en mesure de fournir des puces pour smartphone à Huawei. Dans les faits, Qualcomm avait déjà obtenu une licence de vente en septembre dernier. Il semblerait que cette première autorisation ne concernait pas les composants dédiés à alimenter des téléphones mobiles. La licence ne concernait visiblement qu'une liste très limitée de puces. Avec cette seconde autorisation, les Etats-Unis auraient accepté d'étendre le champ d'application de la dérogation.
Dans ces conditions, ITHomes estime que Huawei envisagerait d'intégrer des SoC Snapdragon au sein de ses futurs smartphones haut de gamme, dont la série des P50 et des Mate 50. Privé de TSMC, Huawei n'est en effet plus en mesure de produire les SoC Kirin développés par sa filiale HiSilicon.
D'après le rapport, Qualcomm serait capable de répondre à l'importante demande de puces de Huawei. Le groupe chinois aurait en effet revendu sa filiale Honor à un consortium détenu par Pékin. Dans ces conditions, la quantité de puces nécessaires à sa division mobile a été revue à la baisse. En attendant une confirmation officielle de Huawei ou de Qualcomm, on vous invite à prendre l'annonce avec du recul. On vous en dit plus dès que possible.
Source : ITHomes