Cette tablette veut concurrencer l’iPad Pro d’Apple, mais en a-t-elle les moyens ? Notre test de la Huawei MatePad Pro PaperMate Edition

Notre avis

Encore une tablette 12 pouces ? Pas vraiment, la Huawei MatePad Pro 12.2’’ PaperMate Edition a des airs d'ardoise lambda, mais elle abrite un écran exceptionnel. Elle promet le rendu du papier sur une dalle OLED. On pourrait même l’assimiler à un ordinateur convertible. Sorcellerie ou sornette ? On vous explique tout.

Voilà cinq ans que Huawei se débrouille pour sortir smartphones et tablettes sans Android. Jusqu’à présent, le constructeur chinois se contentait de l’entrée et moyenne gamme sur le marché des ardoises numériques. Avec la Huawei MatePad Pro 12,2’’ PaperMate Edition pourrait enfin devenir le véritable concurrent de l’iPad Pro. Pour cela, elle doit déjà battre la Samsung Galaxy Tab S9+ ou Ultra équipées elles d’Android.

Alors que le marché mobile est assez homogène (OS similaires, processeurs limités, écrans semblables…), Huawei a peut-être sa carte à jouer par l’innovation. Non seulement son écran est OLED, mais il est « papermate edition ». En d’autres termes, son écran offrirait un rendu très proche de celui du papier. On demande à voir.

Fiche technique

Redmi Pad Pro
Poids508 g
Dimensions271.5 x 5.5 x 182.53 mm
EcranOLED Paper Mate
12,2 pouces
2800 x 1840 pixels
144 Hz
Photo arrièreCapteur 13 MP (f/1.8)
Ultra grand-angle : 8 MP, f/2.2, fixed-focus, FOV 112°
Photo (avant)8 MP, f/2.0, fixed-focus
OSHarmonyOS 4.2
SoCKirin
stockage256 / 512 Go
microSDnon
RAM12Go
Batterie10000 mAh
Recharge rapide100 Watts
chargeur fourni

Prix et disponibilité

La Huawei MatePad Pro PaperMatte Edition est en vente à partir du 20 septembre 2024 à partir de 849,99 euros au tarif public. A ce prix, vous n’aurez droit qu’à la configuration de base comportant 12 Go de mémoire vive et 256 Go de stockage. Une autre version plus généreuse avec 512 Go de mémoire de stockage existe également au prix public de 999,99 euros. Huawei distingue franchement les modèles par leur couleur. Le modèle d’entrée de gamme est de couleur noire alors que la version premium (testée ici) arbore une robe dorée.

Quand on regarde le marché des tablettes haut de gamme, le constructeur chinois a bien fait ses devoirs. La Huawei MatePad Pro PaperMatte Edition se place sous la barre fatidique des 1000 euros. Par son tarif serré, elle est moins chère qu’un iPad Pro (13 comme 11 pouces) ou qu’une Samsung Galaxy Tab S9+ (+150 euros) avec un écran comparable (12,4 pouces). Ce format d’écran 12,2 pouces s’avère plus petit que chez Samsung et intermédiaire vis-à-vis d’Apple.

Le tarif est d’autant plus remarquable que cette tablette est commercialisée avec son cover clavier et son stylet. Quelques centaines d’euros économisés si l’on devait l’acquérir chez Apple ou Samsung…

Design

En début d’année 2024, Phonandroid testait la Huawei MatePad Pro. On était enchanté par son look. Sept mois plus tard, cette Huawei MatePad Pro PaperMatte Edition nous fait aussi de l’œil. Son dos est toujours mat, mais la finition en “fibre de verre à haute résistance” a laissé place par une finition « Golden silk » (soie dorée) sur notre appareil de test (modèle haut de gamme 512 Go). Ce rendu est réalisé par un polissage amélioré et plusieurs couches pour créer une texture visuelle.

Le bloc caméra n’a pas changé avec deux objectifs et une LED en dessous, mimant un visage. Logiquement, cette tablette Huawei est plus petite que sa plus proche compétitrice iPad Pro M4 13’’, mais à peine plus épaisse de 4 millimètres. Mais, plus surprenant, elle est beaucoup plus compacte que la Samsung Galaxy Tab S9+ arborant pourtant un écran légèrement plus grand (+ 0.2 pouce). Question poids, notre tablette de test est de loin (environ 80 grammes) plus légère que ses concurrentes directes Apple et Samsung. C’est tout simplement la tablette 12 pouces actuellement la plus légère du marché.

Après la grosse encoche dans l’écran de sa MatePad Pro 13,2’’ façon Samsung Galaxy Tab S9 Ultra, le constructeur chinois retrouve une dalle dépourvue d’encoche ou poinçon comme Samsung Galaxy Tab S9+ ou iPad Pro. Le changement est évidemment avantageux. On profite d’une large surface d’affichage avec une bordure de 5 millimètres, comme les meilleures tablettes. En main, elle est agréable à tenir malgré sa taille. On peut lire des articles du web ou une regarder une vidéo sans gêne.

Audio

Sur une tablette, la partie audio est souvent plus intéressante que sur les smartphones, tout simplement parce que les gabarits ne sont pas les mêmes. Sur la Huawei MatePad Pro PaperMatte Edition, le constructeur revendique haut-parleurs placés sur les largeurs de la tablette. Rien de nouveau. Huawei ne fait pas appel à un grand nom de l’acoustique comme Dolby, sur le plan matériel comme logiciel.

On lance un David Guetta, un Marcus Miller, un Queen, thème de StarWars… et nous sommes très agréablement surpris ! Non seulement, les aigus piquent comme il faut, mais les graves sont énormissimes. Huawei a installé des chambres de réverbération qui amplifie analogiquement le son, présentes au niveau du bouton ON/OFF et symétriquement. Jamais une tablette n’avait donné une telle ambiance sonore. Les paramètres sonores ne font pas mention de spatialisation du son et pourtant… La stéréo et ses basses sous amphétamines donnent un son puissant avec une amplitude jamais entendue. Les petites enceintes Bluetooth peuvent aller se rhabiller.

Faute de prise jack, comme c’est généralement le cas sur les tablettes premium, l’écoute avec un périphérique externe comme un casque ou une enceinte nécessite Bluetooth. Fort de la version 5.4 de ce protocole sans-fil, le son HD est possible avec les codecs LDAC ou LHDC par exemple. A la différence des haut-parleurs internes de la tablette, le son est paramétrable à l’aide des 4 profils acoustiques (automatique, audio 3D, fidélité ou standard). Seul ce dernier autorise de personnaliser véritablement l’expérience audio à l’aide d’un égaliseur manuel, entre 31 et 16 000 Hz, de -10 à +10 dB.

Écran

Nous l’évoquions déjà : la Huawei MatePad Pro PaperMatte Edition détonne dans le microcosme des tablettes par son écran. Sur l’entrée ou même moyenne gamme, c’est simple les dalles IPS règnent, avec leur corollaire des contrastes, des luminosités et des couleurs en dessous de ce que l’on trouve sur le marché des smartphones. Pourquoi ? Parce que les smartphones sont majoritairement passés à la technologie OLED. Ici, nous avons une dalle OLED 12,2 pouces. Ce n’est ni exclusif ni récent. Samsung proposait déjà une Galaxy Tab 7,7 pouces avec écran Super AMOLED en 2011 ! En quelques années, avec la fabrication à grande échelle de dalle pour les téléphones, le coût d’une dalle OLED a bien baissé. Le simple fait de choisir une dalle OLED est déjà l’assurance d’avoir un écran lumineux, avec des noirs profonds et des blancs étincelants, un contraste énorme. Avec les dalles LCD, c’est beaucoup plus aléatoire.

A la différence de Samsung, Huawei ne possède pas d’usines d’écrans. On pourrait croire que la dalle de la MatePad Pro PaperMatte Edition soit donc en retrait du constructeur coréen. Il n’en est rien. C’est même une excellente surprise. Déjà en définition, la tablette chinoise fait déjà mieux que son alter-ego sud-coréenne. La diagonale est certes à peine plus petite (- 0,2 pouce), mais avec une matrice de pixels de 2800 x 1840. Sur le rafraichissement, Samsung est aussi en retard avec une fréquence de 120 Hz quand la Huawei affiche jusqu’à 144 images par seconde.

Quand on regarde les paramétrages, HarmonyOS n’a rien à envier à Android. Par défaut, l’écran est réglé en couleurs vives, c’est-à-dire avec une saturation exacerbée des couleurs. Pour un rendu plus naturel, le paramétrage « couleurs normales » existe. Une case à cocher assure même des « tonalités naturelles ». Quel que soit le profil colorimétrique choisi, on peut modifier la température des couleurs. Il existe également un mode ebook avec une « rendu papier », en noir et blanc (pour lire des journaux) ou en couleur (bandes dessinées par exemple).

Ces comparaisons avec Android sont intéressantes, mais l’expérience utilisateur prime. Et Huawei sort une dalle mate ! Combien de graphistes, de pros en général n’osent pas sortir leur tablette avec les rayons du soleil. Pas de souci avec la Huawei MatePad Pro PaperMatte Edition. Elle a un pic de luminosité de 2000 nits quand la Samsung Galaxy Tab S9 plafonne à 650 nits. En extérieur, il n’y a pas photo. On peut surfer ou regarder une vidéo sans souci de reflet ou de luminosité. Le rendu « papier » promu par le marketing est exagéré, mais il est vrai que c’est beaucoup plus agréable de lire.

Interface et connectivité

Habituellement sur Phonandroid, on vous parle d’Android XX avec une surcouche décorative qui personnalise l’interface graphique et ajoute quelques spécificités. Or, Huawei a été ostracisé par le gouvernement américain et Google. Donc le constructeur chinois a dû concocter un système d’exploitation maison rapidement. Sur cette MatePad Pro PaperMatte Edition, HarmonyOS 4.2. Rappelons que ce système d’exploitation est développé depuis le micro-noyau de LiteOS, aussi connu sous le nom d’OpenHarmony.

Ile ne faut pas croire qu’avec un OS jeune, les fonctionnalités soient limitées. L’expérience utilisateur est très proche d’un Android récent. Des dizaines d’applications sont préinstallées pour travailler en bureautique, mais aussi dessiner ou retoucher des images. HarmonyOS 4.2 supporte bien sûr le multitâches, mais aussi le multifenêtrage ou les widgets. Les gestes de contrôles changent légèrement d’Android, mais on s’y habitue très rapidement.

Malgré tout, HarmonyOS n’est pas Android. En d’autres termes, si vous êtes adeptes de Gmail ou Google Drive, il faudra les installer à la main. Aucun service Google n’est préinstallé sur la Huawei MatePad Pro PaperMatte Edition. C’est assez agaçant de ne pas retrouver, immédiatement ses fichiers ou données. Evidemment, Google Play n’existe pas sur cette tablette. Et sur son équivalent AppGallery, pas de Google Maps ou Youtube… Des centaines d’apps existent sur le marché logiciel Huawei avec des noms connus comme Tiktok, Booking ou Tinder.

Alors, est-ce intéressant d’acheter une tablette MatePad Pro PaperMatte Edition si on ne peut utiliser les services Google ou Google Play ? Nous répondons sans aucun doute par l’affirmative. Les choses évoluent vite en technologie. HarmonyOS pouvait être fruste et décevant. Désormais, il existe des solutions pour avoir une expérience similaire sinon identique à une tablette Android. A l’époque du Huawei MatePad Pro 11,5’’, il y avait Gbox, un installateur d’applications, téléchargeable au sein d’AppGallery. Aujourd’hui, il y a Aurora Store. Les dernières applications du Google Play sont alors téléchargeables et installables normalement.

D’ailleurs, il est aussi possible d’installer n’importe quelle archive exécutable (APK), comme sur Android, depuis Apkpure.fr ou autres. Aurora Store est extrêmement pratique, mais il comporte un seuil que certains ne voudront pas franchir. Dès le départ, Aurora Store exige de donner son identifiant (adresse email) et mot de passe de son compte Google. On a l’habitude de le faire pour se connecter via Google à Spotify ou Allociné, par exemple. C’est Google qui gère l’authentification. Ici, on donne son mot de passe à une application inconnue. Certes elle est sous licence GNU GPL, officiellement. Mais l’Aurora Store disponible sur AppGallery est-elle exactement la même version ou ne possède-t-elle pas des mouchards et autres malwares ? Sur la version téléchargeable depuis Google Play, il est possible d’installer des apps sans s’authentifier, c’est-à-dire télécharger une app sans la lier à un compte Google.

Performances

Huawei ne communique pas sur la motorisation de cette tablette premium. Aida64 est aussi dans les choux. C’est probablement un Kirin de série 9000 auquel on a associé un Maleoon 910. Vous entendez plutôt parler de Qualcomm Snapdragon ou Mediatek Dimensity, mais jamais de Kirin. Les SoC Kirin sont développés par HiSilicon, filiale détenue à 100% par Huawei. Comme Samsung et ses Exynos, le constructeur chinois fait sa tambouille elle-même.

Sur ce SoC inconnu au bataillon, on repère 4 cœurs Cortex A510 battant à 1550 MHz, 6 cœurs palpitant à 2180 MHz et 2 cœurs oscillant à 2189 MHz. Une puce déconcertante avec des cœurs de performance plus lents que sur le 9010. Le processeur graphique Maleoon 910 est lui déjà connu des spécialistes, même si il est rare. On le trouve déjà avec les Kirin 9000S ou 9000W. En termes de mémoire, la Huawei MatePad Pro PaperMatte n’a pas à rougir la comparaison. Avec 12 Go de RAM, les pros peuvent ouvrir plusieurs apps simultanément et les graphistes.

Passons à présent aux benchmarks et voyons ce que cette bête a dans l’estomac. Sur Geekbench, ce Kirin est logiquement plus puissant qu’un Snapdragon 7s Gen 2 d’une Redmi Pad Pro 3 fois moins chère. En revanche, quand on compare avec un iPad Pro, on déchante, la tablette Huawei ne réalise même pas la moitié du score d’un M4… Si l’on compare avec une Samsung Galaxy Tab S9 (Ultra) équipée d’un Qualcomm Snapdragon 8 Gen 2, même résultat. La Huawei est très en dessous. Oups.

Sur le bench généraliste Antutu, c’est encore pire. La Huawei réalise moins de la moitié du score de la Samsung Galaxy Tab S9… D’ailleurs, le test échoue à évaluer les performances Vulkan du Maleoon 910… Même sur des taches bureautiques, le SoC made by Huawei se fait laminer avec -38% de différence par rapport au Snapdragon 8 Gen 2 des Samsung.

Alors est-ce une mauvaise tablette pour jouer ? Pas nécessairement. En pratique, le SoC Kirin se débrouille bien. Genshin Impact, qui est toujours rotor à exploiter la pleine puissance des nouveaux processeurs, accepte dès le départ un affichage en graphisme moyen. C’est la qualité que proposait l’Honor Magic 4 Pro avec un Snapdragon 8 Gen 1… Le top du top d’il y a 2 ans. Et on peut pousser le vice à monter à une qualité maximale sans que la machine soit en surchauffe… Bon point pour Huawei.

Batterie et charge

Après avoir vu le moteur de cette tablette, passons à son réservoir. La Huawei MatePad Pro PaperMatte est équipée d’une batterie de 10 000 mAh. C’est la dotation classique avec un écran de cette taille. Sur une tablette haut de gamme, c’est un peu léger. La Samsung Galaxy Tab S9+ comporte un accumulateur de 10 090 mAh (avec un écran plus petit) alors que l’iPad Pro M4 13’’ (avec un écran plus grand) offre 10 290 mAh. On compte donc sur le processeur pour être suffisamment économe.

Malheureusement, avec des taches bureautiques sur Work 3 (rétroéclairage à 50%, volume sonore à 50%), l’autonomie atteint péniblement 10 heures 41 minutes. C’est peu pour une tablette alors que la technologie OLED. On pourra grappiller quelques minutes en abaissant le rafraichissement des images à standard (60Hz) ou en désactivant le WiFi. Il existe également un mode économie d’énergie, comme sur Android, grâce auquel on peut gagner 30% d’autonomie.

Charge avec chargeur SuperCharge 100 Watts (fourni) :

Pour la charge, Huawei n’a pas été avare et pseudo écolo comme Apple ou Samsung. Le constructeur chinois fourni en effet un cordon USB type C vers USB type A et un chargeur. Ce chargeur n’est d’ailleurs pas un vulgaire appareil 25 Watts, il supporte 100 Watts ! C’est déjà beaucoup pour un smartphone, c’est rarissime pour une tablette. Apple plafonne à 30 Watts et Samsung à 45 Watts. Le gain est appréciable quand on utilise la tablette en permanence. En moins d'une heure la Huawei MatePad Pro PaperMatte Paper Edition fait le plein d'énergie.

Photo et vidéo

Les photos et vidéos ne sont probablement pas le critère déterminant pour l’acquisition d’une tablette. La durée de vie d’un produit de ce type étant plus longue que celle d’un smartphone. Le mobile dans votre poche aura certainement une meilleure définition. Néanmoins, pour des applications pro de réalité augmentée, de CAO ou pour les graphistes, une bonne caméra intégrée à la tablette n’est pas à négliger.

Capteur principal, zoom 1x

A l’arrière de cette Huawei MatePad Pro PaperMatte Paper Edition, pas une seule caméra comme l’iPad Pro 2024, mais un objectif principal 13 mégapixels et un ultra grand angle 8 mégapixels comme sur une Samsung Galaxy Tab S9. Sur le papier, on peut dire que c’est mieux que sur iPad Pro (12 mégapixels et f/2.4). Si on creuse plus, on peut aussi dire qu’il n’y pas de changement notable avec la MatePad Pro 13,2’’.

Capteur ultra grand angle

En pratique, le résultat est honorable pour une tablette. On trouve du détail et du contraste avec le capteur principal comme le capteur ultra grand angle. On remarque juste que les clichés sont par défaut un peu pâlichons. Il faut augmenter la saturation en post production ou choisir un des 10 filtres avant la prise. Les caméras parviennent à déboucher une scène en contrejour ou avec un écart de lumière important haut et bas.

Malgré le zoom numérique, les clichés sont corrects de 2x à 10x. Le lissage numérique fait son œuvre, mais sans trop dégrader les détails. Beaucoup de capteurs de téléphones ne font pas aussi bien ! C’est en basse lumière que la qualité se détériore. Même si la luminosité des capteurs est séduisante sur le papier, l’autofocus perd les pédales. Les photos sont facilement floues.

Pour la partie vidéo, on a le choix entre une définition 16:9 de 720p, 1080p à 30 ou 60 images par seconde. Pour la 4K, il faudra se contenter du 60 ips, le SoC Kirin avouant ses faiblesses. En vidéo comme en mode portrait, la fonction Embellir parvient, comme son nom l’indique à atténuer les imperfections. Sur la caméra faciale, elle améliore ainsi le visage de différentes manières.

Accessoires

Pour vendre leur tablette, à des particuliers comme des professionnels, les constructeurs misent sur l’expérience utilisateur globale et notamment par l’association avec des accessoires pour augmenter les usages. La cover clavier est devenue un must. Elle transforme une simple tablette en un ordinateur portable. Il existe aussi le stylet, simple gadget ou véritable outil de travail.

Et cette Huawei MatePad Pro PaperMatte Paper Edition n’est pas juste une tablette. C’est un combo créatif et productif. En effet, les versions 256 Go ou 512 Go contiennent un stylet et une couverture-clavier. Et cette nouvelle HUAWEI Smart Magnetic keyboard est un vrai plaisir. Déjà, pas besoin d’activer le Bluetooth et perturber votre écoute de Taylor Swift sur les enceintes ou écouteurs du même protocole de communication. En effet, cette tablette Huawei exploite la norme NearLink, beaucoup plus rapide et surtout moins énergivore. Ensuite, cette cover est ultra fine, ultra légère. Et en plus, elle dispose d’un pad tactile comme un vrai laptop.

Le stylet est également qualitatif, toujours connecté en NearLink. Le M-Pencil de 3e génération détecte 16 384 niveaux de pression. Pour rappel Wacom, le spécialiste de la tablette créative propose une tablette OLED avec 8192 niveaux de pression pour le même prix que la Huawei 256 Go… En pratique, on ne perçoit guère cette finesse de sensibilité… Le stylet chinois a d’autres défauts. La pointe ne s’enfonce pas, donc moins agréable que d’autres stylets. Par ailleurs, elle est dépourvue de boutons. Donc elle nécessite plus de retours sur l’interface graphique. Pour prendre des notes avec l’écran OLED matte, ça reste une super expérience. Chez la concurrence (Samsung ou Apple), il faudrait mettre au moins 400 euros en plus pour avoir ces accessoires.

Notre Verdict

Si vous cherchez de la puissance pour faire tourner de grosses applications gourmandes en ressources ou si vous recherchez un maximum d’autonomie, vous allez certainement vite déchanter. Si vous cherchez une tablette ultra polyvalente à bon prix, la Huawei MatePad Pro PaperMatte Paper Edition devrait vous emballer. Avec HarmonyOS, on doit ruser, mais la plupart des apps Android sont accessibles avec Aurora Store. Ça va juste prendre du temps de télécharger à la main chaque application. Pour les étudiants ou même pour les familles, Huawei fournit une tablette qui se transforme en PC portable pour la prise de notes, la bureautique, le web ou même le jeu. Les artistes en herbe apprécieront le stylet et l’écran très agréable à lire en intérieur comme en extérieur.

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