Huawei va produire ses propres puces dès 2022 pour contourner les sanctions
Huawei va produire ses propres puces informatiques dès l'année prochaine. Bien décidé à contourner les sanctions américaines qui le privent de ses fournisseurs (dont TSMC), le groupe chinois s'apprête à construire sa première usine de fabrication de composants à Wuhan. Huawei serait alors en mesure de développer et de graver ses puces Kirin en toute indépendance.
Sur liste noire depuis mai 2019, Huawei a été privé de la plupart de ses fournisseurs sur ordre du gouvernement américain. Accusé d'espionnage, le constructeur chinois n'est pas autorisé à collaborer aves des firmes comme TSMC, Samsung, Micron et SK Hynix. Privé du fondeur TSMC, Huawei n'est plus en mesure de produire les puces Kirin qui alimentent ses smartphones.
Dos au mur, Huawei a rapidement décidé d'ouvrir sa propre usine de fabrication de puces informatiques. Dès novembre dernier, un rapport du Financial Times évoquait la création d'une usine expérimentale destinée à produire des composants.
Huawei est en route vers l'indépendance
Ce v
Avec cette usine de Wuhan, Huawei parviendra finalement à s'émanciper de ses fournisseurs et à contourner les sanctions américaines. HiSilicon, la division de Huawei chargée de concevoir les puces Kirin, développera l'architecture des processeurs. Dans un second temps, les puces Kirin seront gravées dans l'usine de Wuhan. Huawei serait donc indépendant d'un point de vue hardware.
Lire également : Huawei développe un nouveau système de transmission sans fil pour ses smartphones pliants
Le géant chinois a initié une manoeuvre similaire sur le software. Interdit de collaborer avec Google, Huawei s'est retrouvé privé de licence Android et des applications et services développés par Mountain View. En réaction, Huawei a accéléré le développement de son propre système d'exploitation : HarmonyOS. Grâce à son OS maison, la firme s'est émancipée de son partenaire américain. Huawei serait-il bientôt entièrement indépendant ? On attend votre avis dans les commentaires.
Source : Digitimes