Huawei récupère sa licence Android pour 90 jours !
Huawei obtient un peu de répit. Les États-Unis ont consenti à laisser le constructeur chinois un délai de 90 jours afin de boucler certains contrats signés avec des partenaires américains. Durant ce laps de temps, la marque récupère notamment sa licence Android et peut donc compter encore un peu sur Google pour mettre à jour ses smartphones avec ses services associés.
Nouveau rebondissement dans l'affaire opposant Huawei aux États-Unis. Le Département du Commerce américain a décidé d'accorder au constructeur chinois un délai de trois mois lors desquels une partie des sanctions prononcées à son encontre ne sont plus appliquées. D'après Reuters, cela permet à Huawei pour le moment de continuer à acheter des biens et services aux États-Unis “afin de maintenir les réseaux existants et fournir des mises à jour de sécurités aux appareils Huawei déjà sortis”.
Huawei obtient trois mois de répit pour déployer des mises à jour
Principale conséquence de cette décision, la marque récupère sa licence Android pour trois mois. On imagine qu'elle va en profiter pour mettre les bouchées doubles en matière de suivi logiciel sur cette période. Trois mois, cela nous amène donc au 19 août, pas loin de la sortie de la version définitive d'Android 10 Q. Il est encore incertain si Huawei sera en mesure de proposer la mise à jour rapidement sur ses smartphones avec les services Google associés et notamment le Play Store.
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Cela ne change par contre rien à la situation pour les nouveaux produits qui ne sont pas déjà certifiés par Google. Ils ne peuvent plus le devenir. Aujourd'hui 21 mai 2019 sont lancés les Honor 20 et Honor 20 Pro, qui pourraient être les derniers à bénéficier de la licence Android (avec le Huawei Mate X pliable). En trois mois, il peut bien évidemment se passer bien des événements et la situation n'est pas figée.
Pour rappel, en fin de semaine dernière, Donald Trump déclarait l’urgence nationale pour bannir Huawei dans le cadre de la guerre commerciale opposant Chine et États-Unis. Quelques jours plus tard, on apprenait que Google suivait les directives de l’administration et retirait à Huawei et Honor leur licence Android pour éviter les sanctions à son encontre. Pour la première fois, Huawei faisait pourtant parti du programme bêta de la prochaine version majeure d'Android.