Huawei veut créer un smartphone efficace contre la transmission des microbes
Huawei travaille sur une nouvelle caméra pour smartphone avec un zoom 400 fois. Ce module serait capable de détecter les éléments microscopiques, tels que les microbes et autres éléments microscopiques, sur n’importe quel objet. Associé à un capteur photo plus classique, ce microscope permettrait de réaliser une analyse sanitaire rapide. Le brevet a été enregistré en 2021, en pleine pandémie de Covid.
Même si la guerre en Ukraine, la hausse des prix de l’énergie et les attentats au Proche-Orient l’ont éclipsé, le Covid-19 circule toujours. Certes, les dernières variantes du virus sont moins dangereuses que celles de 2020 et 2021, mais le retour des Français en présentiel dans les bureaux, les variations de température et une moindre vigilance favorisent depuis septembre une nouvelle vague épidémique. Pour se défendre, les gestes barrière sont toujours d’actualité.
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La technologie ne peut-elle cependant pas nous aider à nous protéger et à nous informer ? Huawei semble penser que oui. La firme chinoise a publié un brevet sur une technologie qui permettrait d’analyser des objets et de mesurer s’ils sont porteurs de microbes et de virus. Ce brevet a été déposé auprès de l’USPTO (organisme de gestion de la propriété intellectuelle des États-Unis) le 30 juin 2021 et a été validé le 5 octobre 2023.
Huawei imagine un microscope pour smartphone qui détecte les microbes
Ce brevet s’appuie en grande partie sur un capteur photo très particulier. Il s’agit d’un « microscope » similaire à celui que vous retrouvez dans certains téléphones, notamment le Find X3 Pro d’Oppo et le Realme GT 2 Pro que nous avons testés. Cependant, le concept va encore plus loin, puisque le capteur est capable de zoomer jusqu’à 400 fois sur des objets, contre 60 fois pour le Find X3 Pro. Le capteur serait capable de détecter les éléments microscopiques quand l’objet n’est qu’à 5 mm de distance.
Le brevet explique que le capteur ne peut être utilisé seul. Pour une meilleure accessibilité, il est couplé à un capteur photo standard. Celui-ci va prendre une photographie pour identifier la nature de l’objet, tandis que le microscope va faire une photo avec son puissant zoom pour détecter les microbes et les virus. Ensuite, un logiciel va réaliser une analyse et recommander une action. Pour une pomme, par exemple, le système peut signaler à l’utilisateur de laver l’aliment avant de le consommer.
Cette initiative nous en rappelle bien évidemment une : celle de chercheurs qui ont développé un tag NFC capable de mesurer si un aliment est sain ou avarié. Cependant, l’objectif ici n’est pas de réduire les intoxications alimentaires. Il s’agit d’apporter un outil facile à utiliser pour réduire les risques de transmission des virus et des microbes. Il n’est pas certain que ce brevet serve un jour dans le cadre d’un smartphone commercial. Mais l’idée n’est pas inintéressante.