Huawei et ZTE réagissent à l’affaire des SMS espions envoyés par leurs téléphones
Hier, la toile était bouleversée par les révélations faites par le New York Times : la présence d'une backdoor (porte dérobée en français) utilisés par des smartphones des marques Huawei et ZTE afin de transmettre des SMS secrets en direction de Chine. Aujourd'hui, les deux marques concernées réagissent à l'affaire et tentent de calmer le jeu.
Un grand oeil, sans paupières, nimbé de flammes… C'est à peu près la vision qu'ont parfois les gens en pensant au pirates numériques, qui sont souvent présents dans des machines sans même que leurs possesseurs n'aient la moindre idée de leur présence.
Avoir un contrôle total sur un smartphone permet en effet à des pirates d'acquérir de nombreuses informations privées de leur utilisateur. Et hier, le New York Times a révélé que des smartphones Huawei et ZTE envoyaient des SMS en Chine à l'insu de leurs acheteurs, augmentant la peur d'un espionnage massif orchestré par le gouvernement chinois.
Aujourd'hui, les deux marques ont réagi à ces accusations de deux manières différentes. Huawei dans un premier temps a explicité le fait qu'ils n'utilisaient pas les firmwares développés par Shanghai Adups Technology Company, mis en cause dans cette affaire. De ce fait, leur installation serait résultat d'un revendeur malveillant : le constructeur appelle donc à la vigilance de ses fans quant à leur source d'achat.
Pour ZTE, le discours est très différent puisque celui-ci utilise bien ce logiciel sur le territoire chinois. Toutefois, celui-ci a rappelé que ce firmware particulier n'avait jamais été, et ne sera jamais, installé sur les smartphones à destination du continent américain. On suppute que l'Europe est également concernée dans cette déclaration.
Pour rappel, le firmware en question n'a pas vertu à être un logiciel espion, mais un utilitaire de “diagnostic” des habitudes de consommation des utilisateurs comme il en existe beaucoup sur tous les smartphones. Xiaomi avait connu le même genre de polémique cette année, pour les mêmes raisons.