IBM dévoile le plus petit ordinateur au monde : un petit grain de riz qui coûte moins de 10 centimes !
IBM vient de dévoiler un ordinateur miniature de la taille d'un grain de riz. Alimenté par une petite cellule photovoltaïque, il peut enregistrer, traiter, et transmettre des données en permanence. Son coût de moins de 10 centimes et sa petite taille en fait un outil idéal pour lutter contre la fraude, ou faciliter les opérations de suivi et de logistique. IBM pourrait intégrer ces puces a un système de blockchain pour garantir leur infalsifiabilité. Malgré son format miniature, ses performances seraient équivalentes à celles d'un PC des années 1990.
IBM vient de présenter le plus petit ordinateur au monde. Il est aussi gros qu'un grain de riz et coûte moins de 10 centimes de dollars à fabriquer. Pour autant, ses capacités de calcul sont équivalentes à un ordinateur des années 1990 : ces petits ordinateurs peuvent surveiller, analyser, communiquer et même performer des actions en fonction de ces données. Ils sont destinés à devenir des “ancres cryptographiques” selon IBM qui les voit bien s'intégrer dans n'importe quel objet pour éviter les contrefaçons, dans les cinq prochaines années.
IBM : un ordinateur de la taille d'un grain de riz à moins de 10 centimes
Leur faible coût (leur fabrication coûte moins de 10 centimes de dollars) et le fait que ces petits ordinateurs s'alimentent tout seuls par la lumière rend cette possibilité très crédible. Dans le détail, il s'agit d'un étonnant petit SoC avec sur le même petit bout de wafer de 1mm par 1mm un processeur doté de “plusieurs centaines de milliers de transistors“, un peu de mémoire SRAM, un système de communication par LED, et en guise de source d'énergie, une toute petite cellule photovoltaïque.
Selon IBM, la fraude coûte chaque année quelques 600 milliards de dollars à l'économie mondiale. Les produits changent de mains de façon répétée avant d'atteindre leur destination – et les contrefaçons peuvent être introduites à n'importe quel moment. Ces petits ordinateurs, intégrés directement aux produits permettraient de leur constituer une sorte de carte d'identité sophistiquée. Intégré des médicaments par exemple, cet ordinateur pourrait aider les patients à savoir visuellement si le produit est authentique.
IBM cite l'exemple d'un médicament contre la malaria enduit d'une encre comestible magnétique. Un code pourrait apparaître sur demande directement sur la gélule grâce à ce dispositif.