Alors que la sécurité informatique fait débat plus que jamais, ces derniers temps, le fait divers que nous allons vous relater risque de faire froid dans le dos à plus d’un d’entre vous. Un jeune hacker américain d’une vingtaine d’années vient, en effet, d’être condamné par le tribunal californien à une peine de 18 mois de prison ferme pour avoir espionné via leurs webcams près de 150 jeunes femmes qu’il photographiait dans leur plus simple appareil avant de les faire chanter.

Quand il s’agit de piratage, tous les moyens sont bons. Ainsi, afin de pouvoir prendre le contrôle des webcams de ses victimes, le jeune hacker en question a d’abord piraté leurs messageries et leurs comptes sur les réseaux sociaux, à l’aide de différents malwares avant de prendre totalement le contrôle de la caméra de leurs ordinateurs respectifs, à distance.

Mais là où ce cas diffère des précédents c’est que lorsqu’il a commencé à les faire chanter après les avoir espionné via leurs webcams, ce n’est pas de l’argent qui leur demandait mais de nouvelles photos ou vidéos d’elles où pire, de participer à des sessions Skype durant lesquelles elles étaient priées de se plier à ses moindres désirs. Séances de tortures auxquelles aux moins deux victimes semblent avoir cédé d’après la justice américaine.

C’est en septembre dernier, après une longue enquête que le FBI arrêtait le coupable du nom de Jared James Abrahams qui avouait les faits quelques mois plus tard.  On notera que dans ces cas précis, la justice américaine a même prévu un chef d’accusation intitulé Sextorsion, en français, extorsion de faveurs sexuelles.

Un cas qui n’est pas sans précédent puisque l’an dernier, une jeune américaine avait été victime du même type de chantage après avoir été photographiée nue et à son insu via la webcam de son Mac. On se rappellera également du cas, plus récent, des utilisateurs Yahoo espionnés, cette fois-ci, par la NSA.

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