Il prétend être le créateur du Bitcoin et gagne un procès à 48 milliards d’euros
Aurait-on retrouvé la trace de Satoshi Nakamoto ? C’est en tout cas ce qu’affirme Craig Wright, qui serait selon ses dires le véritable créateur du Bitcoin. Si ce dernier a souhaité sortir de l’anonymat, c’est pour mener un procès contre son ancien associé qui a bien failli lui faire perdre la bagatelle de 48 milliards d’euros.
Malgré son ascension fulgurante ces dernières années, le Bitcoin est toujours entouré de mystère. Ses origines restent en effet très floues. C’est à peine si l’on connaît un nom : Satoshi Nakamoto, l’inventeur présumé de la cryptomonnaie. Seulement voilà, il s’agit là d’un pseudonyme dont des années d’investigations journalistiques ne sont pas parvenues à lever le voile. Les hypothèses semblent néanmoins s’accorder sur un nom, véritable cette fois-ci : Craig Wright.
Chercheur en informatique de 51 ans, Craig Wright a affirmé publiquement en 2016 être l’inventeur du Bitcoin. Pour appuyer ses propos, celui-ci bénéficie d’un argument de poids : son portefeuille. En effet, ce dernier contient pas moins de 1,1 million de Bitcoins, soit environ 48 milliards d’euros. Cette somme gigantesque a valu au scientifique un récent procès contre le successeur de David Kleiman, son associé décédé en 2013, qui lui réclame la moitié du butin.
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Le supposé inventeur du Bitcoin pourra garder ses 48 milliards d’euros
Procès qui est donc récemment arrivé à son terme. La justice a donné raison à Craig Wright, qui pourra conserver l’intégralité de son imposant portefeuille. En revanche, celui-ci devra verser 100 millions de dollars de dommages et intérêts à W&K Information Defense Research, la société fondée par David Kleiman, le deuxième homme qui serait responsable du Bitcoin. Alors, mystère résolu ? Pas vraiment.
Certes, nombreux sont les experts à souligner que pour posséder autant de Bitcoin, Craig Wright devait effectivement être présent au tout début de la technologie. Pour autant, cela ne fait pas de lui son créateur. Les preuves publiées par le chercheur en 2016 sont toujours très controversées, tandis que ce dernier s’est maintes fois retenu d’en fournir de nouvelles. Satoshi Nakamoto reste donc encore, pour le moment, qu’un pseudonyme.
Source : CNET