Il prétend vendre des consoles de jeu et contacte ses victimes avec son vrai nom, devinez la suite
En Vendée, un homme condamné pour escroquerie a facilité la tâche des enquêteurs en utilisant son vrai nom et ses coordonnées bancaires pour ses méfaits, une démarche peu commune dans le monde de la fraude.
L'ère numérique est témoin de diverses supercheries, allant des plus ingénieuses aux plus burlesques. Parmi elles, certaines sortent du lot par leur originalité, comme celle d'une Irlandaise perdant une somme colossale suite à une simple photo sur Facebook, ou encore l'étrange disparition d'une antenne radio en Alabama, rappelant les tours de magie d'un certain David Copperfield. Ces incidents, bien qu'éloignés, partagent un fil commun avec notre histoire vendéenne : l'audace des protagonistes.
C'est dans ce contexte qu'émerge l'affaire d'un homme en Vendée, ayant décidé d'emprunter une voie pour le moins atypique dans l'univers de l'escroquerie. Proposant des consoles de jeux à prix réduit, son offre semblait trop belle pour être vraie. Et pour cause, malgré l'apparente bonne affaire, les clients floués ne verraient jamais la couleur des produits promis. Ce qui distingue ce cas des arnaques classiques n'est autre que l'utilisation par l'escroc de ses propres informations personnelles, facilitant grandement le travail des enquêteurs.
Cet arnaqueur à la console de jeu vient de se faire attraper car il utilisait ses propres données
Le modus operandi de l'individu était pour le moins inhabituel : se faisant passer pour un vendeur de consoles de jeu à prix cassés, il a attiré de nombreuses victimes en quête de bonnes affaires. Les consoles, prétendument en rupture de stock en magasin, étaient proposées à des tarifs inférieurs de plusieurs centaines d'euros par rapport aux prix du marché. Les victimes, convaincues par la promesse d'une affaire en or, se sont empressées de verser les montants demandés, pour finalement se retrouver sans nouvelle de leur achat tant espéré.
A lire également – Il retire 90 000 € grâce à un bug du distributeur, sa banque le traîne en justice
Ce qui a particulièrement simplifié le travail des enquêteurs, c'est que l'escroc n'a pas hésité à fournir sa réelle identité et ses coordonnées bancaires. Ses antécédents judiciaires, avec des condamnations pour des faits similaires, n'ont fait que renforcer la décision du tribunal. La peine prononcée par le tribunal a été de douze mois de prison, dont quatre avec sursis probatoire pendant deux ans, incluant des obligations de soins et d'indemnisation des victimes. La partie ferme de la peine devra être effectuée sous bracelet électronique, ce qui représente une mesure moins sévère que l'incarcération mais néanmoins significative, compte tenu de la nature des faits.
Source : actu.fr