Il roule à 240 km/h sur une départementale mais s’en sort avec une peine ridicule

À l’été 2022, un motard sort d’un circuit de course et se met à rouler à 240 hm/h sur une voie express bretonne. Aussitôt repéré par les forces de l’ordre, son véhicule est aussitôt confisqué jusqu’à ce qu’il se retrouve face à la justice. Pourtant, il ne devra payer que deux amendes de 250 € pour cet excès de vitesse record.

moto vitesse

Le 7 août 2022, un Morbihannais s’engage sur la route départementale 768, entre Baud et Pontivy, à bord de sa moto. Visiblement pressé, il n’hésite pas à faire vrombir son moteur, tôt et si bien que les autorités locales ne mettent pas de temps à le repérer. Lorsque les gendarmes de la brigade motorisée (BMO) le voient passer à toute vitesse devant eux, ils partent immédiatement à sa poursuite.

Ils aperçoivent alors le motard en « position de recherche de vitesse », c’est-à-dire qu’il s’était « allongé sur le réservoir » de manière à accélérer le plus vite possible. Selon les gendarmes, une fois arrivé à sa hauteur, le chauffard a atteint les 240 k/h, sur une route pourtant limitée à 110 km/h. Ils lui font signe de s’arrêter. Sa moto est immédiatement confisquée.

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Pris la main dans le sac à 240 km/h, il n’a presque aucun ennui avec la justice

Le trentenaire attendra ce mois de décembre 2023 pour se retrouver devant le tribunal de police de Lorient. En théorie, son cas ne sera pas épineux sur les magistrats. En plus de son excès de vitesse impressionnant, finalement retenu à 216 km/h par les gendarmes de la BMO, la justice souligne que sa moto, un Yamaha modèle R6, est interdite en dehors des circuits. En effet, celle-ci n’est équipée d’aucune plaque d’immatriculation ni de clignotants, de rétroviseurs ou même de phares.

Le prévenu reconnaît immédiatement les faits, avouant même n’avoir pas fait attention à son compteur de vitesse. Malgré tous ces éléments en sa défaveur, le tribunal décide de le punir de deux simples amendes, de seulement 250 €. Et pour cause : l’estimation de la vitesse de la BMO ne peut pas constituer un véritable relevé à la manière d’un radar, étalonné et vérifié tous les mois. En plus de ses deux amendes, le motard devra donc simplement payer les frais de fourrière, à hauteur de 1500 €.

Une affaire qui n’est pas sans rappeler le cas d’un chauffard, flashé à 275 km/h, qui s’en est tiré sans aucune sanction en arguant qu’un radar ne peut pas fonctionner au-delà de 250 km/h.

Source : Ouest France


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