Iliad (Free) dégringole en bourse, la Freebox Delta fait peur aux investisseurs
Iliad, maison-mère de Free, continue sa dégringolade en bourse après une année 2018 très difficile marquée une perte de nombreux abonnés. La Freebox Delta ne semble pas parvenir à inverser la tendance, et les investisseurs craignent même qu'elle ne trouve pas son public et fasse un flop.
Comme signalé par Le Figaro, le cours de l'action Iliad, maison-mère de Free, continue de dégringoler. Vendredi 8 février 2019, la valeur du titre atteignant son plus bas historique depuis 5 ans, rapporte le quotidien, qui fait savoir que “tous les gains générés depuis le lancement de Free Mobile en 2012 ont été effacés à la Bourse de Paris”. On constatait une très légère embellie ce 11 février 2019, mais pas de quoi endiguer la chute amorcée d'Iliad en bourse depuis de nombreux mois désormais.
La Freebox Delta n'aide pas Iliad-Free à remonter
Après une année 2018 très compliquée marquée par une perte d'abonnés sur l'internet fixe et surtout le mobile, avec comme seule satisfaction la fibre, Free ne n'est pas relancé comme attendu avec la sortie de la Freebox Delta. Après son annonce, nous émettions des doutes sur la proposition que constitue la Freebox Delta. Et il semble que ne soyons pas les seuls puisqu'analystes et investisseurs ne croient eux non plus pas au succès de la box. La faute notamment à son positionnement premium “all-inclusive” qui ne séduit pas le public ciblé. “Les geeks ne veulent pas payer le prix pour des produits technologiques… et ils sont allergiques aux packages”, explique un observateur du marché au média. Quand on a déjà une box multimédia type AndroidTV, ou des barres de son, l'offre n'est pas alléchante car au prix très élevé pour les autres prestations.
Nous n'avons pas de chiffres, mais les éléments à disposition paraissent indiquer que malgré les retards de livraison la Freebox Delta n'est pas un carton en termes de ventes. “Nous n’avons aucune information sur les ventes des Freebox, autre que les commentaires des concurrents qui disent n’avoir ressenti aucun impact”, fait savoir le cabinet financier Kepler Cheuvreux dans une note citée par l'AGEFI. Celle-ci indique également que les chiffres de fréquentation des sites internet de Free “ne montrent pas non plus d'augmentation sensible du trafic”, il n'y a donc pas de ruée sur le nouvel abonnement du FAI.