ING : une arnaque capable de berner les banquiers soutirent plusieurs milliers d’euros aux victimes
Des malfaiteurs ont mis au point une arnaque bancaire capable de tromper même les professionnels du milieu. Pour ce faire, ils se font passer pour ING en utilisant le même numéro de téléphone et demandent les coordonnées bancaires de leur victime. Les sommes prélevées sont généralement de plusieurs milliers d’euros.
Il n’y a pas que les opérateurs télécoms qui sont la source d’arnaque aux faux conseillers. Les banques servent également de moyen de pression pour les malfaiteurs, qui parviennent à soutirer plusieurs milliers d’euros à leurs victimes. ING en fait partie, comme l’attestent plusieurs témoignages récoltés par UFC-Que Choisir. Cerise sur le gâteau : l’opération est si bien ficelée que même Adrien, banquier de profession, s’est laissé avoir pour finalement se faire voler 8700 €.
« Je suis le premier à mettre en garde mes proches en leur conseillant de ne jamais donner leurs identifiants bancaires par téléphone », raconte ce dernier. « J’étais en week-end prolongé, loin de chez moi et sans mon ordinateur, j’ai tout de même recherché à qui appartenait le numéro qui m’appelait durant la conversation, c’était bien celui d’ING… ». Adrien a en effet été appelé par un interlocuteur se faisant passer par opérateur d’ING, qui l’a alerté d’une supposée usurpation d’identité via Apple Pay.
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Même les banquiers se font avoir par cette arnaque bancaire
Connaissant tout de même les risques de transmettre ses coordonnées bancaires par téléphone, Adrien a effectué toutes les vérifications qu’il pouvait, allant même jusqu’à rester 15 minutes à discuter avec l’opérateur pour lever ses doutes. Voyant que ce dernier a réponse à tout, le banquier finit par lui fournir les informations sensibles. Malheureusement pour lui, il s’avère que cet appel a lieu un 13 juillet. Ce n’est que le lendemain qu’il se rend compte de la supercherie, alors que 4000 € lui ont déjà été prélevés. Ce 14 juillet, personne ne répond présent pour lui venir en aide. Le reste suivra plus tard.
Adrien, de son côté, ne comprend pas. « Ces SMS se sont affichés à la suite des vrais messages de ma banque », explique-t-il. Pour couronner le tout, IGN refuse de le rembourser, ainsi que les autres victimes de cette arnaque. Alors que les banques sont normalement obligées de dédommager leur client en cas de fraude, celle-ci évoque la négligence grave de ces derniers ayant volontairement transmis leurs données. Selon une étude de l’UFC-Que Choisir, 30 % des arnaques bancaires ne sont jamais remboursées.
Source : UFC-Que Choisir