Instagram teste l’intégration de Facebook Messenger dans sa messagerie

Instagram mène son premier test public grandeur nature pour unifier sa messagerie avec Facebook Messenger. Plusieurs utilisateurs rapportent depuis plusieurs heures qu'une nouvelle option s'affiche dans leur application.

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Crédits : Luke van Zyl via Unsplash

Plusieurs utilisateurs rapportent depuis quelques heures l'apparition d'une nouvelle option dans Instagram. Celle-ci leur propose d'intégrer les messageries d'Instagram et de Facebook Messenger sur leur compte. Instagram a confirmé le test dans la foulée des premiers retours. Le réseau social souligne qu'il ne s'agit pas d'un prélude à un déploiement mondial dans l'immédiat.

Facebook doit en effet encore mener de nombreux tests pour s'assurer que l'intégration ne pose pas un risque en matière de sécurité. L'intégration des messageries des applications de Facebook entre elles est une promesse qui date de 2019. Mark Zuckerberg avait dit en marge de l'annonce des résultats financiers du groupe que cette intégration interviendrait dans le courant de l'année 2020 ou 2021 au plus tard.

Pour mieux “vendre” sa décision aux actionnaires, l'entrepreneur avait mis en avant plusieurs avantages de l'unification. Notamment, sur le volet sécuritaire et vie privée, l'arrivée d'un vrai chiffrement de bout en bout quelle que soit l'application utilisée par le destinataire et l'émetteur. Le problème, c'est que le régulateur américain est loin de l'entendre de cette oreille. Car la réalité, c'est que Facebook aura le monopole sur un nouveau service de messagerie fort de plus de 2 milliards d'utilisateurs.

Lire également : Facebook rend plus simple et plus rapide la suppression des vieux posts indésirables

La Federal Trade Commission américaine mène ainsi l'enquête pour savoir si cette fusion ne serait pas à même de renforcer trop fortement sa position de force sur le marché des messageries. On le voit donc, les contraintes pour Facebook ne sont pas seulement techniques, et le groupe a maintenant besoin que le régulateur donne son avis. Ce qui n'est sans doute qu'une question de temps. Aussi polémique les actions de Facebook soient-elles, il est rare que le régulateur américain prenne une décision défavorable pour des entités dont l'acquisition a déjà été validée depuis longtemps.

Source : HDBlog

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