iPad Pro : pourquoi Apple a décidé d’intégrer le stylet dont Steve Jobs ne voulait pas
Lors de la keynote d'hier, Apple a surpris l'assistance, non pas avec l'iPad Pro compte tenu du nombre de rumeurs lues et entendues sur le sujet, mais avec le stylet Apple Pencil, destiné à la tablette et qui sera vendu séparément au prix de 99 dollars. Pourquoi ? Tout simplement parce que l'ex-PDG et cofondateur d'Apple, Steve Jobs, a toujours déclaré qu'un stylet ne servait à rien, que personne n'en voulait. Pourtant, aujourd'hui, ça n'empêche pas la pomme d'en proposer un aux utilisateurs de sa dernière tablette, mais attention, vendu séparément !
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Bien sûr, ce n'est pas la première fois que la pomme retourne sa veste car ce fut déjà le cas en 2012, lors de la sortie du premier iPad Mini. Entre temps, le marché a changé. Par ailleurs, lorsque Steve Jobs a fait cette déclaration, en 2012, l'iPad n'existait pas encore et il faisait allusion au tout premier iPhone qui, à l'époque, proposait un écran de 3,5 pouces. L'un des tous premiers smartphones à proposer un écran tactile de type capacitif et non résistif.
Une énorme amélioration puisque contrairement au écrans résistifs, pour ceux qui s'en rappellent encore, les écrans capacitifs offrent une bien meilleure sensibilité. C'est d'ailleurs à eux qu'on doit la célèbre fonction « pincer pour zoomer » et c'est bien eux qui ont contribué au succès actuel des smartphones.
Avant que le marché ne vienne à adopter des dalles capacitives, le stylet venait compenser le manque de sensibilité des écrans résistifs, raison pour laquelle l'iPhone s'en est affranchi dès le lancement du tout premier modèle, en 2007. A partir de là, on peut comprendre pourquoi Steve Jobs utilisait de terme « Beurk » lorsqu'il évoquait les stylets.
De son côté l'iPad Pro a fait son arrivée avec un grand écran de 12,9 pouces. Il s'agit d'un outil orienté vers la productivité et la créativité et le styet Apple Pencil qui permettra de l'utiliser « comme une feuille de papier » apparaît comme un accessoire indispensable. Dommage, cependant, qu'il soit vendu séparément et aussi cher.