6 mois après les iPhone, c'est au tour des iPad d'accueillir les magasins d'applications alternatifs. En Europe en tout cas, conformméent au Digital Markets Act entré en vigueur en mars dernier.

L'année 2024 a changé à tout jamais le visage d'Apple. Et cette fois-ci, ce ne sont pas les américains qui ont la primeur puisque la transformation profonde de l'écosystème de la marque a eu lieu en Europe. L'entrée en vigueur du Digital Markets Act (DMA) le 6 mars dernier oblige les grands noms de la Tech à se conformer à une série d'obligations, parmi lesquelles on trouve l'ouverture d'iOS et de ses dérivés. Les conséquences sont très directes. Sur iPhone par exemple, vous pouvez désormais utiliser un magasin d'applications autre que l'App Store.

Ce n'est qu'une mesure concrète parmi d'autres, mais elle est suffisamment révolutionnaire pour faire encore parler d'elle aujourd'hui. Surtout parce que contrairement aux smartphones de la firme de Cupertino, les iPad n'y ont pas droit. Du moins pas encore.

Apple a d'abord essayé de se dérober, expliquant que ses tablettes ne remplissaient pas les critères d'application du DMA, mais a finalement dû céder. 6 mois plus tard, le délai accordé par l'Union européenne, iPadOS 18 deviendra la première version à supporter les stores alternatifs.

Voici quand les magasins d'applications alternatifs arrivent sur les iPad européens

Pas de procédure alambiquée ou de mise à jour ultérieure : la possibilité arrivera en même temps que le système, soit le 16 septembre 2024. Plusieurs boutiques d'applis sont déjà dans les starting-blocks, dont le célèbre Epic Games Store qui n'attend plus que le feu vert. La mise en conformité d'iPadOS 18 avec le DMA a bien d'autres avantages pour les utilisateurs européens.

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Deviennent ainsi possibles des choses inimaginables ne serait-ce qu'en 2023 : désinstallation des applications préinstallées sur l'iPad, choix du navigateur par défaut… Un vent de liberté qui fait du bien. Attention tout de même à ne pas faire n'importe quoi. Les pirates n'ont pas attendu longtemps pour exploiter ces nouvelles prérogatives afin d'espionner les utilisateurs, voire installer des malwares sur les appareils sans qu'ils s'en aperçoivent.