IPTV : ce pays est parvenu à éliminer la majorité des boîtiers de streaming illégal, voici comment

L’agence brésilienne des télécommunications a annoncé qu’après avoir effectué une « descente » sur les opérateurs d’IPTV pirates, près de 80 % des boîtiers illégaux ont été désactivés la semaine dernière.

D’après les officiels brésiliens, près de 7 millions de boîtiers de streaming illégal étaient en activité sur le territoire. Ça, c’était avant que l’Anatel (Agência Nacional de Telecomunicações) n’opère une descente sur les opérateurs d’IPTV pirates qui détournent les programmes des opérateurs de TV câblée payante. En effet, la plus grosse opération menée par cette agence a permis de bloquer 80 % des boîtiers de streaming illégal du pays de la samba.

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Depuis le début de l’année, Anatel a bloqué plus de 3000 serveurs hébergeant l’infrastructure des opérateurs de streaming illégal. Dans tous les pays où les autorités sévissent à l’encontre des opérateurs de box pirates, les autorités ont constaté que, telle l’hydre à sept têtes, les services illégaux éliminés sont aussitôt remplacés par une offre équivalente.

Le Brésil affirme être parvenu à désactiver 80 % des boîtes IPTV pirates

Pour prendre l’avantage sur les opérateurs de streaming illégal, l'Anatel s’est tout récemment doté d’un laboratoire antipiratage, « une structure est dédiée à l’analyse des équipements qui transmettent clandestinement des contenus audiovisuels ». Douze écrans de surveillance et six postes de travail permettent aux techniciens d’analyser jusqu’à 100 serveurs en simultané et d’interrompre le signal à tout moment.

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Le doute persiste encore sur l’ampleur réelle de l’opération menée par l’Anatel. Si les médias brésiliens laissent penser qu’Anatel « a réussi à bloquer 80 % de tous les boîtiers de télévision actuellement en service au Brésil », il se pourrait que l’agence n’ait en fait bloqué les serveurs fournissant 80 % des boîtiers de télévision. Comme partout ailleurs dans le monde, cette victoire remportée contre le piratage est probablement temporaire. Bloquer l’accès à un serveur est une chose, mais trouver les personnes qui exploitent les services de streaming d’IPTV pirate en est une autre. Sur ce point, Brasilia n'a annoncé aucune poursuite contre les revendeurs de boîtiers et de services pirates.


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