IPTV : il vendait un abonnement Canal+ pour seulement 50€ par an avant de se faire pincer

Pendant des mois, un habitant de Nanterre a vendu un accès à un service IPTV à seulement 50 € par an, permettant notamment de regarder Canal+. Au total, il aurait amassé la coquette somme de 30 000 euros grâce à son activité. Il comparaît aujourd’hui devant le tribunal de sa ville.

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Malgré les coups de filet à répétition, les pirates sont de plus en plus nombreux à se lancer dans le marché très lucratif de l’IPTV. Si l’on entend surtout parler d’affaires se passant à l’étranger, la France n’est pas en reste, comme le prouve le procès qui vient de s’ouvrir aujourd’hui au tribunal de Nanterre. L’accusé est un homme de 30 ans, sans casier judiciaire, à qui l’on reproche d’avoir livré un accès à Canal+ à moindre prix.

En effet, ce dernier vendait un accès à un réseau IPTV pour une somme ridicule, à savoir 50 euros par an. À titre de comparaison, l’abonnement le moins cher de la chaîne cryptée coûte 335,88 euros à l’année. Une offre très intéressante pour les utilisateurs, qui n’a pas manqué d’attirer de nombreux curieux. Son activité, lancée en octobre 2022, a conquis plusieurs milliers d’abonnés. D’après la police, celle-ci a rapporté à l’accusé près de 30 000 euros.

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Un pirate IPTV français coincé par la police

On ne sait pas encore la peine encourue par le pirate. La police, toutefois, semble assez désemparée face au phénomène. Dans l’ensemble, les sanctions sont en effet relativement faibles, malgré les efforts des chaînes de télévision et des ayants droit pour intimider les vendeurs de services IPTV. « En général, le pirate s’en tire avec de la prison avec sursis », explique un expert au Parisien. « Cela va de trois à quatre mois, si le préjudice n’est pas énorme, à un an. »

Notons toutefois que certaines sont beaucoup plus sévères. À l’étranger notamment, il n’est pas rare de voir un pirate condamné à plusieurs années de prison ferme et à de lourdes. Bien entendu, ces sanctions concernent surtout les grandes pontes du secteur, en activité depuis plusieurs années et ayant amassé des millions d’euros. En France, aucun pirate de cet acabit n’a encore été découvert.

Source : Le Parisien


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