IPTV : les organisations anti-piratage soumettent une liste de services à éradiquer
Plusieurs associations d'ayants droit ont déposé une liste de sites pirates qu'il faut selon elles supprimer d'urgence. Ceux qui permettent de regarder du sport illégalement sont particulièrement visés.
Avec la montée du piratage en Europe et surtout du streaming illégal de rencontres sportives, les ayants droit s'organisent pour riposter. La plupart du temps, ils s'associent au sein d'un même groupe pour coordonner leurs demandes et leurs actions. Suite à une requête de l'Office of the United States Trade Representative for stakeholders, aux États-Unis donc, plusieurs entités ont envoyé leur liste des “sites à abattre”. Parmi les répondants, on note la présence de l'AAPA, l'Audiovisual Anti-Piracy Alliance, dont les membres sont, entre autres, Altice France, beIN Media Group, Canal+ ou encore Premier League, en charge du championnat de football éponyme.
Les sites permettant de regarder du sport sans payer l'abonnement au service correspondant sont bien présents, confirmant l'essor de ce type de piratage. On note également que malgré l'appartenance à une alliance, certains ayants droit ont soumis leur propre liste à part. La Premier League l'a fait, ainsi qu'un duo formé de beIN Media et Miramax. Cela entraîne la présence de doublons dans les sites mis en avant.
Plusieurs coalitions anti-IPTV veulent voir tomber certains sites pirates majeurs
Comme on peut s'en douter, la Premier League veut surtout mettre fin aux sites de retransmissions pirates de rencontres sportives. En tête de sa liste arrive BestBuy IPTV : “un service IPTV général très populaire qui contient des chaînes du monde entier, dont beaucoup propose du contenu de la Premier League”, précise l'organisation. Pour l'AAPA et le duo beIN/Miramax, c'est Forever TV qui est numéro 1 (et numéro 2 chez Premier League). Ce site et ses affiliés, Chaloos et Mediastar, “sont responsables de la mise à disposition illégale de milliers de chaînes TV payantes et de films et séries à la demande”.
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Notons que des URL bien connues sont également visées alors qu'elles ne sont pas directement liées au piratage. Les services de partages de fichiers 1Fichier, RapidGator et NitroFlare sont ainsi dans le viseur. Les trois plates-formes sont bien sûr parfois utilisées pour partager des contenus protégés par droits d'auteur, d'où leur présence dans la liste. Rappelons qu'un site similaire, Uptobox, est toujours inaccessible suite à une opération anti-piratage.
Source : TorrentFreak