IPTV : un site de streaming qui piratait Canal+, RMC Sports et beIN Sports a été fermé
Canal+, RMC Sports et beIN Sports ont fait fermer le site de streaming beinsport-streaming.com. La plateforme diffusait des contenus de leurs chaînes en direct en tout illégalité. Les créateurs et administrateurs ont été interpellés et risquent gros.
Le site de streaming beinsport-streaming.com, qui hébergeait des flux vidéo pirates des chaînes des bouquets Canal+, beIN Sports et RMC Sport, a été fermée, annoncent ce 24 juin 2019 les trois groupes média. Ils ont obtenu gain de cause après avoir déposé une plainte commune avec l'appui de l'Association de lutte contre la piraterie audiovisuelle (ALPA).
Canal+, RMC Sports et beIN Sports font fermer un site de streaming pirate
L'enquête préliminaire conduite par le Groupe Cybercriminalité de la Section de recherches de la Gendarmerie nationale de Rennes avait mené à l'interpellation en juin 2018 à l'interpellation des créateurs et administrateurs présumés de la plateforme, qui proposait illégalement en streaming les contenus d'une vingtaine de sites pirates ciblés sur les match et événements sportifs.
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Les individus à l'origine de beinsport-streaming.com vont être jugés au Tribunal Correctionnel de Rennes. Ils se rémunéraient grâce aux nombreuses publicités diffusées. Sur leurs 6 derniers mois d’activité, les sites hébergés auraient été visités par 500 000 internautes par mois.
“Une importante somme d’argent a […] été saisie. Parmi les infractions qui peuvent être retenues figurent le délit de contrefaçon en bande organisée, ainsi que celui de blanchiment aggravé. Les mis en cause encourent une peine de 10 ans d’emprisonnement et 750 000 euros d’amende”, rappelle le communiqué conjoint de Canal+, RMC Sports et beIN Sports. Nous vous rapportions il y a quelques semaines que les chaînes de sport veulent imposer une loi pour en finir avec le streaming illégal. Elles demandent notamment que des outils soient mis en place afin d'agir plus rapidement contre les pages diffusant des contenus pirates. Avec la législation et la lenteur administrative actuelles, leur guerre est perdue d'avance sans changement.
Source : Vivendi