Joe Biden menace de partir en guerre contre les pays responsables de cyberattaques

Joe Biden commence à montrer les crocs contre les pirates informatiques. Le président des États-Unis a déclaré qu’une nouvelle cyberattaque contre le pays serait une raison suffisante de partir en guerre. Bien qu’il n’ait pas cité de nom en particulier, il cible très probablement la Russie et la Chine.

joe biden
Crédits : Wikipédia

Les États-Unis semblent en avoir assez des cyberattaques. Et on peut les comprendre : ces derniers temps, le pays a été la cible de nombreuses demandes de rançon et autres blocages de ses services publics. On peut notamment citer le piratage en mai de Colonia Pipeline qui a totalement paralysé la distribution de pétrole à travers le territoire américain. Quelques mois plus tard, c’est au tour de l’entreprise Kaseya d’être victime de la plus grande cyberattaque de l’Histoire.

Face aux risques toujours plus élevés pour la sécurité de ses citoyens et le bon fonctionnement des infrastructures, les États-Unis ont récemment élevé les ransomwares au rang d’attaque terroriste. Fini de prendre les choses à la légère pour Joe Biden. Lors d’une visite au Bureau du Directeur du Renseignement National (ODNI), le président a déclaré que si le pays part prochainement en guerre, « ce sera suite à une cyberattaque de grande ampleur, dont les capacités augmentent de manière exponentielle ».

La Russie et la Chine, derrière les cyberattaques contre les États-Unis ?

Toutes ces attaques ont un point commun : elles semblent provenir de Russie. Le groupe REvil se trouve derrière le ransomware dont a été victime Kaseya, tandis que Darkside a lancé l’opération contre Colonial Pipepline. Et ce ne sont que là deux exemples parmi tant d’autres. Certains affirment déjà que le gouvernement russe dispose d’une armée de hackers prêts à attaquer les États-Unis à tout moment. Cela, Joe Biden a bien conscience.

Sur le même sujet : Joe Biden accuse Facebook de tuer des gens, le réseau social répond

Lors du sommet à Genève entre Joe Biden et Vladimir Poutine le 16 juin dernier, le président américain a transmis une liste des infrastructures jugées « hors-limite ». Autrement dit, leur éventuel piratage pourrait avoir des conséquences désastreuses pour l’administration, ce qui pourrait entraîner une violente répression de la part du pays. En outre, la Russie n’est pas la seule visée par les inquiétudes de Joe Biden. En parlant de la Chine, le président a évoqué « une ambition mortelle de devenir la force militaire la plus puissante du monde, ainsi que l’économie la plus importante et la plus proéminente du monde au milieu des années 2040 ».

Source : CyberNews

Voir les commentaires
Ailleurs sur le web