Kickstarter : 35% des jeux-vidéos proposés ont été financés
Depuis quelques années, le financement participatif ou “Crowdfunding” a le vent en poupe. Pour ceux qui l'ignorent encore, il s'agit tout simplement de faire financer ses projets par des fans ou même des inconnus qui ont confiance en votre idée. A ce petit jeu, l'une des grandes gagnantes est la plateforme américaine Kickstarter, Celle-ci particulièrement efficace dans le domaine du jeu vidéo (PC et mobile la plupart du temps), elle peut se targuer d'être l'origine de pas mal de pépites.
Dans le strict domaine du “gaming”, le site aurait même permis de récolter pas moins de 200 millions de dollars, répartis dans 7922 projets. 19,85 millions de cette somme ont été rendus aux propriétaire pour cause de projets non abouti, ce qui laisse quand même 178 millions de dollars utilisés dans toute sorte de créations. Au total d'après ce même site, 35,09% des projets concernant le jeu vidéo auront abouti, un ratio très solide.
Sur Kickstarter, 35% des projets “Gaming” ont abouti
Cela représente de loin la catégorie la plus financée du site, elle représente à elle seule 22% des promesses totales de dons. Des promesses globales qui s'établissent, elles, à environ 919 millions de dollars. La catégorie suivantes, à savoir les productions vidéos de en tout genre, n'auront en comparaison engrangé “que” 154,3 millions de dollars. Evidemment, les projets portés par des têtes célèbres comme Tim Schaffer ou Zack Braff parviennent à réunir des fonds colossaux en un clin d'oeil. Cette année, le projet gaming le plus soutenu a été Torment : Tides of Numenera, un jeu développé par Brian Fargo qui aura récolté 4,19 millions de dollars en avril dernier. Il aura dépassé son objectif de 465%.
Petite ombre au tableau, toute catégorie confondue, environ 10% des projets n'obtiennent aucunes promesses de dons. De plus, certains projets se sont révélés plus que décevants malgré des dons faramineux. On peut prendre pour exemple la console Android Ouya qui est loin de faire l'unanimité et qui, parait-il, se meurt au bord où elle fut laissée.