La 5G ne présente aucun risque pour la santé, c’est encore confirmé officiellement

L’Anses a publié une mise à jour de son étude sur les risques pour la santé de la 5G, parue en 2020. De nouveau, l’organisme affirme que la nouvelle génération de télécom est parfaitement sûre et que ses ondes n’affectent en rien l’organisme. Elle recommande toutefois de poursuivre les études.

Antenne 5G
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On le savait déjà, mais ça ne fait pas de mal de le rappeler. Ce jeudi 17 février, l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a mis à jour sa propre étude de 2021 qui affirmait que la 5G ne présente aucun risque pour la santé. La conclusion reste aujourd’hui la même. Après avoir recueilli le témoignage de 200 volontaires et relevé les données d’exposition « au voisinage des antennes relais 5G », il n’y a aujourd’hui plus aucun doute possible. Selon l’organisme, la 5G n'est pas un risque pour la santé des Français.

Cette nouvelle étude fait suite au rapport controversé de 2021, qui statuait alors que, d'après les données scientifiques à sa disposition, elle estimait « peu probable que le déploiement de la 5G (dans les bandes de fréquences déjà déployées en France) présente de nouveaux risques pour la santé ». Néanmoins, une polémique en a découlé, les réfractaires à la 5G jugeant qu’il était encore trop tôt depuis le déploiement pour affirmer une telle chose.

C’est définitif, la 5G n’est pas dangereuse pour la santé

Face à la gronde, l’Anses avait fini par admettre qu’il était encore nécessaire de poursuivre les études, reprenant ainsi sa déclaration de 2020, avant le déploiement de la 5 G. Pour combler ce manque, l’organisme a décidé de mener une consultation publique sur plusieurs semaines afin d’obtenir des données plus exhaustives. C’est désormais chose faite et, malgré les réticences de certains, il devient difficile d’arguer que la 5G est dangereuse pour la santé.

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En effet, l’Anses déclare que ces nouvelles données lui permettent de tirer la même conclusion que précédemment. Autrement dit, « les niveaux globaux d’exposition aux champs électromagnétiques seront comparables ou légèrement supérieurs à ceux des technologies existantes », puisque les fréquences utilisées sont très proches de celles de la 4G. Malgré tout, possiblement pour apaiser les tensions, l’agence conclut en recommandant de nouvelles études à l’avenir, en plus d’un « usage raisonné » du réseau.

Source : Anses

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