La Maison Blanche accuse Apple, Google et Microsoft d’être aux ordres de Pékin !
Le procureur général des Etats-Unis, William Barr, affirme que Apple, Google et Microsoft collaborent trop avec le gouvernement chinois, ce qui les aurait conduit à devenir des “pions de l'influence chinoise”.
L'équivalent américain du garde des Sceaux William Barr estime dorénavant que Apple, Google, Microsoft et d'autres entreprises américaines sont aux ordres du gouvernement chinois : “les corporations telles que Google, Microsoft, Yahoo et Apple se sont montrées trop volontaires pour collaborer avec le parti communiste chinois“.
Apple, Microsoft, Google : les héros du NASDAQ, des agents de Pékin ?
Il ajoute : “le parti communiste pense en termes de décennies et de siècles alors que nous avons tendance à nous concentrer sur les résultats du trimestre suivant. Les grands noms de la tech américaine se sont laissées transformer en pions de l'influence chinoise“. Il poursuit en prenant l'exemple de l'iPhone, qui, selon lui, “ne serait jamais vendu en Chine si Apple était imperméable aux autorités chinoises”.
Wiliam Barr souligne que les entreprises américaines imposent, selon lui, un système à deux vitesses. Les raisons précises de cette attaque en règle contre les plus grands noms du NASDAQ sont troubles. D'un côté, Apple et d'autres grands noms de l'industrie font effectivement leur possible pour œuvrer à une désescalade des tensions commerciales – mais cela semble principalement pour ne pas endommager leur rentabilité.
Par ailleurs, l'action de ces entreprises multinationales est la conséquence directe d'un système international mis en place par et essentiellement pour protéger les intérêts des Etats-Unis. Il y a donc une délicieuse ironie dans ce retournement de perceptions. Évidemment, on perçoit dans les déclarations de William Barr les raisons de l'outrance. Sans doute nourrie par la guerre commerciale qui sévit entre la Chine et les Etats-Unis.
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Mais aussi et surtout par l'approche des élections présidentielles de novembre en vue desquelles les équipes de Donald Trump font tout pour mobiliser leur électorat. De la mobilisation, il en faudra si il veut rester en poste : l'écrasante majorité des sondages le donnent perdant depuis maintenant plusieurs semaines.
Source : Independent