La mise à jour BlackBerry 10.2.1 est une “version allégée d’Android”
Alors que la mise à jour BlackBerry 10.2.1 est distribuée depuis hier sur les BlackBerry Z10 et Z30, le youtubeur américain Tomtechish· nous démontre aujourd’hui par A+B à travers une vidéo à quel point cette nouvelle version de l’OS canadien est basée sur Android. A titre d’exemple, alors qu’avant, l’installation de fichiers APK sur les appareils BlackBerry nécessitait une conversion au format BAR, ils sont désormais directement installables en tant que tels.
Si BlackBerry permettait déjà à ses utilisateurs d‘installer des applications Android à partir de leur navigateur, c’est parce qu’en réalité il exécute directement Android à l’intérieur même de son OS basé sur QNX. Afin de pousser un peu plus loin sa démonstration, Tomtechish a pris le parti d’installer Nova Launcher sur son Z30 parvenant ainsi à obtenir une interface utilisateur Android complète sur son BlackBerry.
L’interface d’Android sur le BlackBerry Z10 grâce à Nova Launcher
Une expérience qui lui aura permis de mettre en avant un point important, BlackBerry 10.2.1 est tout simplement ce qu’il appelle une « version allégée d’Android » semblable à ce qu’on peut retrouver sur les appareils Kindle Fire d’Amazon. Le launcher et les services de Google ont bien entendu été supprimés mais l’essentiel y est. Une similitude qui a toutefois ses limites puisque suivant ce raisonnement, Tomtechish a ensuite tenté d’installer le Google Play mais sa tentative s’est avérée infructueuse.
Autrement dit, même si BlackBerry 10.2.1 est une version d’Android profondément personnalisée, on ne pourra pas accéder si facilement aux services de Google en sautant d’une plateforme à l’autre. Un peu dommage d’ailleurs car s’il était possible d’installer le Google Play, ça devrait devenir sacrément intéressant pour les utilisateurs, compte tenu du prix auquel la marque canadienne commercialise ses appareils. A titre d’exemple, le BlackBerry Z10 est vendu moins de 300€ à la Fnac.
Enfin, compte tenu de sa situation financière, nous n’allons pas non plus demander à BlackBerry de se tirer une balle dans le pied !