La NASA a besoin de votre smartphone pour étudier les ovnis
La NASA se lance dans l'étude des phénomènes anormaux inexpliqués. Pour cela, elle a besoin de données, et vous pourriez lui en fournir avec votre smartphone.
Si l'on vous dit NASA, vous pensez à l'agence spatiale américaine avec ses technologies inspirées de Dune. Mais si on vous affirme qu'elle va se pencher sur les OVNI ? Ou plutôt sur les PANI, les “Phénomènes Anormaux Non Identifiés“, vous y croyez ? Et pourtant, c'est vrai. Après plusieurs mois de travail, un groupe de scientifiques et experts en aéronautique rend un rapport dans lequel il préconise que la NASA joue un “rôle prépondérant” dans l'étude de ces phénomènes. Sans attendre, l'agence annonce la création d'un poste de directeur en charge de la question.
Pas question de partir à la chasse aux petits hommes verts évidemment. Le but est de passer “du terrain du sensationnalisme à celui de la science”, explique Bill Nelson, patron de l'agence spatiale. Les PANI sont “des événements dans le ciel ne pouvant être scientifiquement identifiés comme un aéronef ou un phénomène naturel connu”. Et si on ne trouve pas d'explication, c'est parce que l'on manque cruellement de données. C'est là que vous pourriez entrer en jeu avec votre smartphone.
La NASA vous demandera de l'aider à expliquer des phénomènes anormaux
Le rapport préconise d'intégrer pleinement le grand public à la recherche et appelle à la création d'une application mobile pour centraliser les enregistrements de phénomènes capturés avec nos appareils. Dans une moindre mesure, c'est déjà ce que propose en France le GEIPAN (Groupe d’Étude et d'Information sur les Phénomènes Aérospatiaux Non identifiés). Sur son site Web, une page dédiée déroule une liste d'observations possibles (point lumineux, objet étrange, forme…). Vous devez choisir les plus proches de ce que vous avez vu. Chaque fois, des exemples et explications viennent s'assurer qu'il s'agit vraiment d'un phénomène inexpliqué.
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En admettant qu'une application voit le jour, tout le monde pourra participer, même si certains seront des témoins de choix. “Nous voulons que les pilotes privés, commerciaux et militaires sachent que s'ils voient quelque chose, il faut qu'ils le disent”, rappelle Nicola Fox, administratrice associée en charge de la science à la NASA. L'agence déploiera bien sûr en parallèle des instruments de mesure.
Source : AFP via France24