La police arrête les acheteurs d’un service IPTV illégal dans ce pays, ils ne sont plus à l’abri
Après l'arrestation d'un vendeur de service IPTV illégal, la police s'intéresse à ses clients. Plusieurs d'entre eux dont déjà été arrêtés et les autorités comptent bien tous les retrouver.
Tout le monde sait que le piratage est illégal. Que ce soit le téléchargement direct de films, séries, jeux vidéo, musiques, ou l'accès à des services normalement payants via streaming. Mais ça n'empêche pas des millions de personnes de s'y adonner.
La guerre entre ayants droit et, entre autres, fournisseurs d'offres IPTV frauduleuses bat son plein depuis plusieurs années et elle s'intensifie de jour en jour. Surtout au niveau des sanctions prononcées à l'encontre des acteurs du secteur une fois arrêtés.
Entre des amendes de plusieurs millions de dollars et des peines de prison allant jusqu'à la perpétuité, disons qu'il vaut mieux ne pas se faire attraper. Peut-être parce qu'elles pensent minimiser les chances d'être repérées, certaines personnes deviennent des intermédiaires. Elles achètent des abonnements IPTV en masse à un tarif préférentiel et s'occupent de les revendre aux particuliers en s'assurant de faire un bénéfice. Peine perdue : ces gens-là aussi risquent très gros. Et leurs clients avec.
Plusieurs personnes ayant souscrit un service IPTV illégal ont été arrêtées par la police de ce pays
En Grèce, souvent vue comme assez laxiste dans la lutte contre le phénomène, un homme a été arrêté pour avoir vendu pendant des années des souscriptions à un service IPTV. Avec des milliers de clients, aussi bien dans le pays qu'en dehors, il a engrangé plusieurs millions d'euros de recettes.
Le tribunal a récemment rendu son verdict : 17 000 € d'amende et 8 ans de prison ferme. Si la somme demandée peut sembler dérisoire au regard des profits, la peine de prison est exemplaire. C'est l'une des plus hautes jamais prononcée en Europe pour ce genre de délit.
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Mais ça ne s'arrête pas là. La police a mis la main sur la base de données clients du revendeur. Plusieurs d'entre eux ont déjà été interpellés et les autorités continuent de chercher les autres pour les traduire en justice. Elles disent posséder 50 000 noms au total. Les profils sont variés, surtout au niveau de l'âge : de 25 à 60 ans pour les arrestations connues. Voilà en tout cas une preuve de plus qu'en matière de piratage, plus personne n'est à l'abri.