La Répression des fraudes met en garde contre les smartphones reconditionnés
Une enquête de la DGCCRF sur les smartphones et tablettes reconditionnés conclut que de nombreux établissements ne respectent pas la réglementation en vigueur, au détriment des consommateurs.
Le marché du reconditionné a de plus en plus la cote. Pour les utilisateurs, il s'agit d'un bon moyen d'acquérir un smartphone ou une tablette à petit prix, tout en ayant l'assurance que celui-ci soit fonctionnel et pas trop endommagé. Sauf qu'en réalité, de nombreux établissements du secteur ne respectent pas les règles en vigueur, dénonce une enquête de la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF).
L'enquête a été menée en 2022 au sein 131 établissements, entre sites de commerce en ligne, enseignes spécialisées dans l’occasion ou la téléphonie, et grande distribution. Elle visait à vérifier si les acteurs de cette industrie se sont mis en conformité avec les nouvelles dispositions réglementaires, qui sont censées être respectées depuis 2022. “Près de la moitié des établissements contrôlés n’avaient pas intégré l’évolution de la réglementation et se sont révélés en anomalie”, apprend-on.
Des produits soi-disant reconditionnés qui ne respectent pas la réglementation
Un produit reconditionné “doit être testé sur toutes ses fonctionnalités afin qu’il offre bien au consommateur la sécurité et l’usage attendus”, rappelle la DGCCRF. Et dans la réalité, cette obligation est encore loin d'être la norme. “Les tests attendus ne sont pas systématiquement réalisés en cas de remplacement d’écran ou de batterie”, souligne notamment l'enquête.